“Comment oublier le monde? Peut-on chercher le bonheur quand tout parle de destruction? Le monde est jaloux, il vient vous prendre, il vient vous retrouver là où vous êtes, au fond d'un ravin, il fait entendre sa rumeur de peur et de haine, il mêle sa violence à tout ce qui vous entoure, il transforme la lumière, la mer, le vent, même les cris des oiseaux. Le monde est dans votre coeur alors, sa douleur vous réveille de votre rêve et vous découvrez que la terre même où vous avez voulu créer votre royaume vous expulse et vous jette à la mer.”
“Notre siècle n'est plus un siècle à trésors. C'est un siècle de consumation et de fuite, un temps de fièvre et d'oubli.”
“Maintenant, je le sais bien. On ne partage pas les rêves.”
“L'idée de ma survie dans ma postérité ne me touche pas beaucoup. L'avenir, cette énigme irritante, m'ennuie. Mais choisir son passé, se laisser flotter dans le temps révolu comme on remonte la vague, toucher au fond de soi le secret de ceux qui nous ont engendré: voilà qui permet de rêver, qui laisse le passage à une autre vie, à un flux rafraîchissant.”