Michel Schneider est un écrivain, énarque, haut fonctionnaire et psychanalyste français.
Ancien élève de l'ENA, il commence sa carrière à la direction de la prévision du ministère de l'Économie et des Finances en 1971. Il est nommé conseiller référendaire à la Cour des comptes en 1981. Il a été directeur de la musique et de la danse au Ministère de la Culture de 1988 à 1991.
Il mêle littérature et psychanalyse dans des textes qui explorent les œuvres d'art aussi bien que les correspondances et les témoignages. A la frontière entre biographie et roman, il retrace l'existence de Glenn Gould ("Glenn Gould, piano solo", 1988), de Charles Baudelaire ("Baudelaire, les années profondes", 1994), ou encore les relations complexes que Marcel Proust entretenait avec sa mère ("Maman", 1999). Il est également l'auteur d'un essai sur l'infantilisation des citoyens français ("Big Mother", 2002). En 2003, il reçoit le prix Médicis de l'essai pour "Morts imaginaires", dans lequel il imagine les derniers instants de grands écrivains. "Marilyn Monroe, dernières séances" (2006), qui envisage les liens troubles de Marilyn Monroe et de son dernier psychanalyste, Ralph Greenson, figure dans la liste du prix Goncourt, du prix Interallié, du prix Renaudot et du prix Femina 2006. Il obtient dix voix lors de l'élection à l'Académie française du 7 février 2008, où il brigue la succession de Bertrand Poirot-Delpech.