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Patrick Senécal

... est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville.

Passionné par toutes les formes artistiques mettant en oeuvre le suspense, le fantastique et la terreur, il publie en 1994 un premier roman d'horreur, 5150, rue des Ormes, où tension et émotions fortes sont à l'honneur. Il sera suivi, un an plus tard, par Le Passager, autre roman au suspense insoutenable. Son troisième roman, Sur le seuil, un suspense fantastique publié en 1998, a été acclamé de façon unanime par la critique. Après Aliss (2000), une relecture extrêmement originale et grinçante du chef-d'uvre de Lewis Carroll, Les Sept Jours du talion (2002), Oniria (2004) et Le Vide (2007) ont conquis le grand public dès leur sortie des presses.

Outre Sur le seuil, porté au grand écran par Éric Tessier, des adaptations de tous ses romans, y compris Le Vide, sont présentement en développement, tant au Québec qu'à l'étranger.


“- On ne peut pas être de tous les combats, on ne vivrait plus. L'important, c'est d'en choisir quelques-uns et de les mener jusqu'au bout.”
Patrick Senécal
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“«Je sais que c'est difficile d'accepter, mais rien n'arrive pour rien.»”
Patrick Senécal
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“«Car on se définit par ce que l'on fait, et non par ce que l'on dit.»”
Patrick Senécal
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“- Quand j'aurai trouvé une réponse pour Roy, j'aurai l'esprit plus clair, plus libéré. Tant que je n'aurai pas de certitude à son sujet, j'aurai des doutes sur moi. Et quand on doute de soi-même, on doute de tout, tu le sais...Assise loin de moi, elle approuve de la tête, mais je vois ses yeux s'emplir de larmes. Je ressens tout à coup une véritable bouffée d'émotion pour elle, très intense. Je me lève et vais la prendre dans mes bras. Elle pleure doucement sur mon épaule. Je crois bien avoir pleuré. Un peu. Nous faisons l'amour. Pour la première fois depuis des mois, je me rends jusqu'au bout. Mais il y a quelque chose de désespéré dans cette communication, comme si nous le faisions pour la dernière fois.”
Patrick Senécal
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“Mireille se retourne enfin. Effectivement, elle mastique quelque chose, mais sa bouche suinte d'une substance rouge qui ne peut être que du sang. La vendeuse croit pendant une seconde qu'elle s'est blessée, mais comprend son erreur en voyant sa cliente porter le livre de verre à ses lèvres et mordre à pleines dents dans la première page à moitié cassée. La vitre craque et se brise, et Mireille se remet à mâcher lentement les morceaux coupants, les yeux égarés, en laissant choir des miettes de vitre et de chair.”
Patrick Senécal
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