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Pierre Péju

Pierre Peju was born into a family of booksellers from Lyons. He read philosophy at the Sorbonne, and while he was a student, he became involved in the famous demonstrations of May 1968. Pierre Peju is a teacher of Philosophy at the Lycee International of Grenoble. He is also the Director of Studies at the International College of Philosophy.

Pierre Peju is the author of ''The Girl from the Chartreuse'', published as ''La Petite Chartreuse'' in Peju’s native France, and this was also the title of the movie of the book, which was released in 2005. This novel received great acclaim in France, and won the Prix du Livre Inter for 2003. He is also the author of ''Clara’s Tale''(2007).


“[dans une bibliothèque] Sentiment que tout était écrit, décrit, expliqué, mais surtout "révélé", pour peu qu'on sût trouver le bon chemin de mots. Sentiment de pouvoir, au hasard, ouvrir l'une des millions de portes du monde.”
Pierre Péju
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“Car notre passé, qu'est-il d'autre qu'une suite de rêves ? Quelle différence y a-t-il entre se rappeler les rêves et se rappeler le passé ? Et c'est la fonction que remplit le livre.”
Pierre Péju
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“J'ai toujours pris un plaisir extrême à penser, sans trop me soucier du tracé de la frontière entre l'imagination et la certitude. L'intérieur de ma tête comme un bordel dont je serai l'unique client d'un soir, l'habitué occasionnel. Pas si seul, car les pensées pensionnaires viennent au-devant de mes désirs : les nobles, cendrées et hautaines, les belles, toutes nues mais poudrées, les ingénues, les petites, les perverses, les noires, les folles, les honteuses. Et les vulgaires, et les très vulgaires, champagne, échancrure et langues qui s'agitent. "Mes pensées ce sont mes catins", comme c'est exact. Luxure mentale. Dehors, le froid. Et les autres, tous les autres, se tiennent dans ce froid. Proches et lointains. Et je les regarde, jumelles, fenêtres sur cou. Nous communiquons par interphones et répondeurs.”
Pierre Péju
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“Après le choc des mauvaises nouvelles, on est tenté de revenir à la flaque des habitudes. Il existe forcément un petit coin du monde où l'on s'est vaguement installé, où l'on a pris des responsabilités dérisoires. Nom de pays ou de quartier. Nom de rue. Nom de ville ou de village. Métier, fonctions et fonctionnements. Odeurs familières, clapotis des paroles maintes fois répétées, tiédeur exacte des corps, gestes connus par cœur jusqu'à l'écœurement. Le bonheur et l'angoisse assis dans le même fauteuil. La vie dans les délaissés. La vie sur sa seule pente et épousant ses plis.”
Pierre Péju
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“Où sont cachés les stigmates du pire quand la vie courante nous contraint chaque jour à renaître à la banalité écoeurante et splendide ?”
Pierre Péju
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“On voudrait qu'un trait d'union existe, aussi infime soit-il, entre avant et après.”
Pierre Péju
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