“Claque un peu ton bec mon Golgotheau, t’as rien vécu t’as juste de la gueule, le premier furvent t’étais raclé devant papa-maman, alors laisse-moi faire, tu me dois tout, je vais lui grémir les vertèbres, à la Traceuse, et te la basculer latéral, d'un coup de reins comme t’en as jamais vu frangin, à se déboîter le tronc, chuis le meilleur, ancre ça, le premier du monde.”

Alain Damasio

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“Je penchai le cou vers la plage blanche, m'approchai encore, qu'il n'y ait plus d'esquive possible à ma chute, Schist craillait autour de moi je crois me souvenir, il y avait entre ma vie et le saut aucune préférence plus d'hésitation j'étais au-delà à somnambuler sur la tranche de l'amont juste bien certain aux tréfonds de l'inanité de la farce désormais, la farce immense des Hordes.”


“Et ça, je n'y étais pas préparé, à ramener à force d'exactitude et de concentration, de l'arrière-plan d'instants révolus, une présence suffisamment solide pour hanter la viduité de ce plateau extrudé d'un Golgoth.”


“Je crois en l'apprentissage par le vécu, et je crois que le seul vrai apprentissage se fait par le voyage. Mon rêve le plus fou serait que tout candidat potentiel à la présidence d'un pays effectue un tour du monde à budget réduit avant de pouvoir poser sa candidature. Comment peut-on prétendre connaître le monde autour de soi lorsqu'on ne sort jamais des grands hôtels de luxe ?”


“Je manquais de mémoire - plus encore de l'habitude d'une mémoire qui fut prégnante, à cran et à croc, apte à extravaser dans ma gorge, pour salive, le sang des moments vécus ensembles.”


“Adieu, mon cher vieux. Relis et rebûche ton conte. Laisse-le reposer et reprends-le, les livres ne se font pas comme les enfants, mais comme les pyramides, avec un dessin prémédité, et en apportant des grands blocs l´un par-dessus l´autre, à force de reins, de temps et de sueur, et ça ne sert à rien! et ça reste dans le désert! mais en le dominant prodigieusement. Les chacals pissent au bas et les bourgeois montent dessus, etc.; continue la comparaison.”


“Les pas que je fis après avoir laissé Oroshi aux rapaces, ma déambulation hagarde, écrasée de tristesse, au bord du plateau vide, et saturé de chrones, vide et saturé sans cesse, vide, sur plus de trois mille kilomètres de marche, jusqu'à l'étendue de glace crevassée, cisaillée de crivetz, qui marque de manière si caractéristique la limite de la bande de Contre, ces pas, je ne les ai dus qu'à moi.”