“Mais, en vérité, le changement était-il dans le climat ou dans les coeurs, voilà la question.”

Albert Camus
Change Neutral

Explore This Quote Further

Quote by Albert Camus: “Mais, en vérité, le changement était-il dans le … - Image 1

Similar quotes

“Notre amour sans doute était toujours là, mais, simplement, il était inutilisable, lourd à porter, inerte en nous, stérile comme le crime ou la condamnation. Il n'était plus qu'une patience sans avenir et une attente butée.”


“Mais le narrateur est plutôt tenté de croire qu’en donnant trop d’importance aux belles actions, on rend finalement un hommage indirect et puissant au mal. Car on laisse supposer alors que ces belles actions n’ont tant de prix que parce qu’elles sont rares et que la méchanceté et l’indifférence sont des moteurs bien plus fréquents dans les actions des hommes. C’est là une idée que le narrateur ne partage pas. Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n’est pas éclairée. Les hommes sont plutôt bons que mauvais, et en vérité ce n’est pas la question. Mais ils ignorent plus ou moins, et c’est ce qu’on appelle vertu ou vice, le vice le plus désespérant étant celui de l’ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors a tuer. L'âme du meurtrier est aveugle et il n’y a pas de vraie bonté ni de belle amour sans toute la clairvoyance possible.”


“La lassitude est la fin des actes d'une vie machinale, mais elle inaugure en même temps le mouvement de la conscience. Elle l'éveille et elle provoque la suite. La suite, c'est le retour inconscient dans la chaîne, ou c'est l'éveil définitif. Au bout de l'éveil vient avec le temps, la conséquence: suicide ou rétablissement.”


“Mais il vient toujours une heure dans l’histoire où celui qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort. L’instituteur le sait bien. Et la question n’est pas de savoir quelle est la récompense ou la punition qui attend ce raisonnement. La question est de savoir si deux et deux, oui ou non, font quatre.”


“Pour eux tous, la vraie patrie se trouvait au-delà des murs de cette ville étouffée. Elle était dans ses broussailles odorantes sur les collines, dans la mer, les pays libres et le poids de l’amour. Et c’était vers elle, c’était vers le bonheur qu’ils voulaient revenir, se détournant du reste avec dégoût.”


“Heureux les coeurs qui peuvent plier car ils ne seront jamais brisés. Sont-ils si heureux que ça. Un coeur qui ne se brise pas ne peut pas guérir si on ne connait ni l'épreuve ni la guérisson on n'apprend rien et si l'on n'apprend rien on ne change pas. Mais les épreuves et les changements font partie de la vie. Tous les coeurs devraient-ils être brisés?”