In the quote “On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin,” Albert Camus reflects on the nature of fate and the human experience. This succinct statement encapsulates the existential themes prevalent in his work, underscoring the struggle to find meaning in a seemingly indifferent universe.
At first glance, Camus acknowledges that understanding destiny—or fate—remains elusive for humanity. This sentiment resonates deeply within existential thought, which often grapples with the absurdity of life and the limitations of human reason. The acknowledgment of not comprehending destiny positions individuals in a world where events may seem arbitrary or beyond their control.
However, the second part of the quote, “c'est pourquoi je me suis fait destin,” reveals a proactive approach. Here, Camus asserts his determination to forge his own path rather than succumb to the whims of fate. This notion of self-determination reflects a core tenet of existentialism: the belief that one can create meaning and purpose through personal choice and agency.
Overall, this quote serves as a powerful reminder of the tension between acceptance and action in the face of an unpredictable destiny. Camus encourages individuals to take ownership of their lives and to shape their own destinies, despite the uncertainties that life presents. This interplay of resignation and rebellion invites contemplation on how we approach our own lives and the legacies we wish to leave behind.
“Je ne suis pas son confident, je suis son spectateur. C'est plus sage.”
“Ce que je ne comprends pas est sans raison. Le monde est peuplé de ces irrationnels. A lui seul dont je ne comprends pas la signification unique, il n'est qu'un immense irrationnel.”
“Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris”
“Mais à cette heure, où suis-je ? Et comment séparer ce café désert de cette chambre du passé. Je ne sais plus si je vis ou si je me souviens. Les lumières des phares sont là. Et l’Arabe qui se dresse devant moi me dit qu’il va fermer. Il faut sortir. Je ne veux plus descendre cette pente si dangereuse. Il est vrai que je regarde une dernière fois la baie et ses lumières, que ce qui monte alors vers moi n’est pas l’espoir de jours meilleurs, mais une indifférence sereine et primitive à tout et à moi-même. Mais il faut briser cette courbe trop molle et trop facile. Et j’ai besoin de ma lucidité. Oui, tout est simple. Ce sont les hommes qui compliquent les choses. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires. Qu’on ne nous dise pas du condamné à mort : « Il va payer sa dette à la société », mais : « On va lui couper le cou. » Ça n’a l’air de rien. Mais ça fait une petite différence. Et puis, il y a des gens qui préfèrent regarder leur destin dans les yeux.”
“Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui d'aimer.”
“Ne marche pas devant moi, je ne suivrai peut-être pas. Ne marche pas derrière moi, je ne te guiderai peut-être pas. Marche juste à côté de moi et sois mon ami.”