“Il y a toujours moyen d'obéir. C'est ce que les cerveaux occidentaux devraient comprendre.”
“-Ça ne fait rien, disait monsieur Ibrahim. Ton amour pour elle, il est à toi. Il t'appartient. Même si elle le refuse, elle ne peut rien y changer. Elle n'en profite pas, c'est tout. Ce que tu donnes, Momo, c'est à toi pour toujours; ce que tu gardes, c'est perdu à jamais!”
“Comprendre... Vous n'avez que ce mot-là à la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle eau fuyante et froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on en a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille [...]. Si je deviens vieille. Pas maintenant.”
“EntreCe que je pense,Ce que je veux dire,Ce que je crois dire,Ce que je dis,Ce que vous avez envie d'entendre,Ce que vous croyez entendre, Ce que vous entendez,Ce que vous avez envie de comprendre,Ce que vous croyez comprendre, Ce que vous comprenez...il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même...”
“Qu'est-ce que donc que la vie humaine si ce n'est un collier de blessures que l'on porte autour de son cou? A quoi sert d'aller ainsi dans les jours, les mois, les années, toujours plus faible, toujours meurtri?”
“Il apparaît en effet que les masses ont tort, et les individus toujours raison.”