“D'un côté, la rigueur va à l'encontre du laxisme, de la nonchalance mentale, du laisser-aller, de l'à-peu-près - en somme, de tous ces fléaux qui, depuis trop longtemps, débilitent nos pays d'Orient. D'un autre côté, la rigueur est raideur, elle est rigidité morale - et en cela elle va à l'encontre de ce qui fait la suavité, et l'art de vivre, de nos contrées.(p.144)”

amin maalouf

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“Il ne sert à rien de regretter sa jeunesse,Ni de maudire la vieillesse,Ni d'avoir peur de la mort,Ta vie, c'est la journée que tu es en train de vivre,Rien d'autre. Alors divertis-toi, sois heureux,Et sois prêt à partir.(p.424)”


“Elle est inquiète, il faut du temps, nous sommes encore un peu étrangers l'un à l'autre, hésitants, incertains, il nous manque des discordes, des différends, des heurts, la découverte de nos travers, défauts et petitesses, toutes ces incompatibilités qui nous permettront de mieux nous sculpter l'un dans l'autre, de bricoler nos rapports, de nous ajuster, d'épouser peu à peu nos formes respectives, et la tendresse vient alors enrichir ce qui manque à l'un par ce qui manque à l'autre..”


“La langue a vocation à demeurer le pivot de l'identité culturelle, et la diversité linguistique le pivot de toute diversité.”


“Lorsque l'esprit des hommes te paraîtra étroit, dis-toi que la terre de Dieu est vaste, et vastes Ses mains et Son coeur. N'hésite jamais à t'éloigner, au delà de toutes les mers, au-delà de toutes les frontières, de toutes les patries, de toutes les croyances”


“Vivre d'un troupeau, c'est en grande partie le parasiter quelle que soit la préocupation qu'on ait de son bien-être. Nous sommes à la fois le législatif et l'exécutif. On ne peut enfermer des animaux dans une étreinte intéressée sans aller à l'encontre de leur nature. La démarche soucieuse de vivre avec et non de peut déjà atténuer l'arbitraire. Il s'agit alors de vivre des réciprocités. (p.238)”


“La menace qui pèse sur nous est-elle vraiment la pénurie de biens de base ? La richesse continue-t-elle à être exclusivement issue de biens matériels, ne vient-elle pas également du niveau de savoir et de culture ? Il faut oser dire que nous ne sommes pas en pénurie de biens matériels, que notre société n'est pas globalement en manque de produits de base, mais qu c'est bien plutôt la répartition sur l'ensemble de la population de ces biens et services qui fait problème ; que notre société se fissure et s'atomise et que les fonctions de cohésion sociale et de solidarité s'amenuisent sans que rien mesure leur déclin. Dès lors, si nous ne manquons pas de biens matériels, si nos besoins sont certes matériels, mais aussi sociaux, culturels, relationnels, si nos maux viennent d'une mauvaise répartition des biens, si nos besoins sont de mettre en valeur autrement nos patrimoines et nos talents, faut-il conserver le même indicateur grossier qui s'imposait au sortir de la guerre ?”