“Mes sens s'étaient usés jusqu'à la transparence, et quand je descendis au matin vers la ville, l'azur du ciel entra en moi.”

Andre Gide

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“Je ne me sens jamais vivre plus intensément que quand je m'échappe à moi-même pour devenir n'importe qui.”


“Terre en vacance d'oeuvres d'art. Je méprise ceux qui ne savent reconnaître la beauté que transcrite déjà et toute interprétée. Le peuple arabe a ceci d'admirable que, son art, il le vit, il le chante et le dissipe au jour le jour; il ne le fixe point et ne l'embaume en aucune oeuvre. C'est la cause et l'effet de l'absence de grands artistes. J'ai toujours cru les grands artistes ceux qui osent donner droit de beauté à des choses si naturelles qu'elles font dire après à qui les voit : 'Comment n'avais-je pas compris jusqu'alors que cela était aussi beau?...”


“Je suis un être de dialogue ; tout en moi combat et se contredit. Les Mémoires ne sont jamais qu'à demi sincères, si grand que soit le souci de vérité : tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit. Peut-être même approche-t-on de plus près la vérité dans le roman.”


“C'est souvent lorsqu'elle est le plus désagréable à entendre qu'une vérité est le plus utile à dire, et lorsqu'elle risque de rencontrer l'opposition la plus vive. Mais il y a souvent péril à ne point souffler dans le sens du vent.”


“Dès que Séraphine l'a laissé seul, Gontran se jette à genoux au pied du lit ; il enfonce son front dans les draps, mais ne parvient pas à pleurer ; aucun élan ne soulève son cœur. Ses yeux désespérément restent secs. Alors il se relève. Il regarde ce visage impassible. Il voudrait, en ce moment solennel, éprouver je ne sais quoi de sublime et de rare, écouter une communication de l'au-delà, lancer sa pensée dans des régions éthérées,suprasensibles - mais elle reste accrochée, sa pensée, au ras du sol. Il regarde les mains exsangues du mort, et se demande combien de temps encore les ongles continueront de pousser.”


“Car, je te le dis en vérité, Nathanaël, chaque désir m'a plus enrichi que la possession toujours fausse de l'objet même de mon désir.”