“Au-dessus de mes mots maladroits, au-dessus des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement l'Homme. Tu honores en moi l'ambassadeur de croyances, de coutumes, d'amours particulières. Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente. Tu m'interroges comme l'on interroge le voyageur.”
“Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garcons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.”
“L'amour, tu vois, c'est comme l'oxygène, si on en manque trop longtemps on finit par en mourir. Tu m'as tellement aimée en quelques mois que j'ai eu des réserves d'amour pendant des années. Grâce à elles, j'ai pu affronter beaucoup de choses, mais j'arrive au bout de mes réserves, Martin.”
“Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...”
“-Je pense qu'on doit aimer la vie par-dessus tout.-Aimer la vie, plutôt que le sens de la vie?-Certainement. L'aimer avant de raisonner, sans logique, comme tu dis; alors seulement on en comprendra le sens.”
“Quand tu es sorti de ma vie, je me suis demandé ce qui de toi était resté à l'intérieur de moi, quels souvenirs, quels mots, quels trésors, quels trophées?”