“Mais oui, je t'aime, lui dit la fleur. Tu n'en a rien su , par ma faute. Cela n'a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d'être heureux. Tu as décidé de partir. Va t'en.”
“Je resterai assis à côté de toi tant que tu seras devant cette rivière. Et si tu vas dormir, je dormirai devant ta porte. Et si tu t'en vas loin, je suivrai tes pas. Jusqu'à ce que tu me dises: Va-t'en. Alors je m'en irai. Mais je ne pourrai cesser de t'aimer jusqu'à la fin de mes jours.”
“Le temps n'existe plus pour moi, Niniane. Je t'attendais. Je t'attends. Je t'attendrai.Où que tu sois, je suis à tes côtés. Ma prison a un centre mais n'a pas de frontières. Tu es le centre de mon ETERNITE.”
“comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!Que faut-il faire? Dit le petit prince.Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...”
“«Mais tu ferais mieux de t’y mettre tout de suite, ma fille. On a à peine le temps de faire un mouvement que le sablier est déjà vide, tu sais. Crois-moi, je sais de quoi je parle. Tu auras eu de la veine si tu trouves le temps d’éternuer dans ce monde incroyable.»”
“Mais maintenant je dirai tout, afin que tu saches qui tu quittes, de quel homme tu te sépares. Sais-tu comment d’abord je t’ai comprise ? La passion m’a saisi comme le feu, elle s’est infiltrée dans mon sang comme le poison et a troublé toutes mes pensées, tous mes sentiments. J’étais enivré. J’étais comme étourdi, et à ton amour pur, miséricordieux, j’ai répondu non d’égal à égal, non comme si j’étais digne de ton amour, mais sans comprendre ni sentir. Je ne t’ai pas comprise. Je t’ai répondu comme à la femme qui, à mon point de vue, s’oubliait jusqu’à moi et non comme à celle qui voulait m’élever jusqu’à elle.« Sais-tu de quoi je t’ai soupçonnée, ce que signifiait, s’oublier jusqu’à moi » ? Mais non, je ne t’offenserai pas par mon aveu. Je te dirai seulement que tu t’es profondément trompée sur moi ! Jamais jamais, je n’aurais pu m’élever jusqu’à toi. Je ne pouvais que te contempler dans ton amour illimité, une fois que je t’eus comprise. Mais cela n’efface pas ma faute. Ma passion rehaussée par toi n’était pas l’amour. L’amour, je ne le craignais pas. Je n’osais pas t’aimer. Dans l’amour il y a réciprocité, égalité ; et j’en étais indigne. Je ne savais pas ce qui était en moi !”