“n'oublie pas, dit le renard, c'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. -c'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de souvenir...”
“C'est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.”
“Le bonheur c'est le malheur qui se déguise pour que tu le laisses entrer chez vous, qu'elle me dit.”
“GambergeTu gamberges. Tu regardes ta vie. Ça ne colle pas. Alors tu déprimes. Combien de vies ratées pour une vie réussie ? C'est quoi, les proportions ? Qu'est-ce que j'ai mal fait pour en arriver là ? C'est quand, que j'ai merdé ? J'ai encore le temps de me rattraper ? Combien de chances il me reste pour m'en sortir pas trop mal ? Elle peut encore changer, ma vie ? Je ne suis pas fait pour cette vie-là ? Ça se change, une vie ? Je veux dire, ça se change vraiment ? C'est quoi, le problème ? C'est ma névrose ? Comment on fait pour tordre une névrose ? J'ai mangé mon pain blanc, alors ? JE l'ai mangé sans m'en rendre compte, c'est ça ? Je vais encore ramer longtemps comme ça ? C'est encore loin, l'Amérique ? Est-ce qu'un jour moi aussi je mâchouillerai un brin d'herbe sous un saule en me disant que la vie est belle ? Qu'elle est sacrement belle ? Faut que j'arrête de gamberger, c'est pas bon.”
“Même si l'Ecclésiaste dit qu'il y a un temps pour déchirer et un temps pour coudre, le temps pour coudre laisse parfois des cicatrices très profondes, le pire ce n'est pas de se promener dans Genève seul et misérable, c'est de donner à une personne qui est près de nous l'impression qu'elle n'a pas la moindre importance dans notre vie”
“Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.”