“Si tu refuses d'être responsable des défaites, tu ne le seras point des victoires.(chapitre CLXXV)”
“tu es noeud de relations et rien d'autre. Et tu existes par tes liens. Tes liens existent par toi. Le temple existe par chacune des pierres.(chapitre CLXXV)”
“Tu sais… quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil…-Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste? Mais le petit prince ne répontit pas.”
“si tu examines mon empire tu t'en iras voir les forgerons et les trouveras forgeant des clous et se passionnant pour les clous et te chantant les cantiques de la clouterie. Puis tu t'en iras voir les bucherons et tu les trouveras abattant arbres et se passionnant pour l'abattage d'arbres, et se remplissant d'une intense jubilation à l'heure de la fête du bucheron, qui est du premier craquement, lorsque la majesté de l'arbre commence de se prosterner. Et si tu vas voir les astronaumes, tu les verras se passionnant pour les étoiles et n'écoutant plus que leur silence. Et en effet chacun s'imagine être tel. Maintenant si je te demande: "Que se passe-t-il dans mon empire, que naîtra-t-il demain chez moi?" tu me diras: "On forgera des clous, on abattra des arbres, on observera les étoiles et il y aura donc des réserves de clous, des réserves de bois et des observations d'étoiles." Car myope et le nez contre, tu n'as point reconnu la construction d'un navire.(chapitre CXVII)”
“Un jour, j'ai vu le soleil se coucher quarante-trois fois!»Et un peu plus tard tu ajoutais:«Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil...- Le jour des quarante-trois fois tu étais donc tellement triste?Mais le petit prince ne répondit pas.”
“Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...”
“Car la vie est structure, lignes de force et injustice. Que fais-tu s'il est des enfants qui s'ennuient, sinon de leur imposer tes contraintes, lesquelles sont règles d'un jeu, après quoi tu les vois courrir.(chapitre XCVI)”