“Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux.”
“Tu as compté les heures, observant avec ravissement la course des aiguilles. Le temps était fictif : était-il dix heures ou vingt-deux heures, mardi ou dimanche ? Cela n’avait pas d’importance ; de nouveau tu pouvais régulariser ta vie, à midi j’ai faim, à minuit sommeil. Un rythme, quelque chose à quoi se raccrocher.”
“Et à présent, faites le calcul, dit le professeur Wagner. — En travaillant avec mes deux hémisphères cérébraux, je double ma production. En travaillait vingt-quatre heures au lieu de huit, je triple mon temps de travail. Cela signifie que je travaille pour six, et, de plus, sans aucun dommage pour la santé. Par conséquent, pour trente ans de travail dans sa vie, un homme sera en mesure d’effectuer le travail de cent quatre-vingt années. Pour le dire encore autrement, à chaque demi-siècle, l’humanité avancera autant sur la route du progrès qu’en trois siècles !!”
“Tu n'es pas venue. Je t'ai attendue des heures ou des jours, je ne sais. Je ne le sais pas parce que j'ai cessé d'être moi-même pour devenir une masse uniquement sensible à ton absence, comme si dans le vide pouvait se former un monceau de douleur, d'angoisses, comme si le néant avait un être.”
“Il savait qu'un être intelligent pouvait être neutralisé par la stupidité de ses supérieurs, et des semaines d'un travail patient, acharné - vingt-quatre heures sur vingt-quatre - annihilées par ce genre de personnages. (chapitre 6)”
“À Tokyo, où je n'ai jamais mis les pieds, on conserve paraît-il le temps dans de jolies petites boîtes laquées. Si tu veux trois jours, on peut te les vendre. Contre de l'argent ? Non, on n'achète du temps qu'avec du temps. On peut te vendre trois jours gris contre deux jours ensoleillés et une nuit triste. Ou simplement une heure contre un baiser frais. Je voudrais acheter du temps japonais avec des mimosas ruisselants de pluie.”