“Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle!Tu te fondais à lui comme une neige au feu”

Arthur Rimbaud

Arthur Rimbaud - “Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô...” 1

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“Tu te plais à me voir, sombre et désespéré, / Errer dans mon amour comme en un cimetière!”

Émile Nelligan
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“C'était une nuit de pleine lune. On y voyait comme en plein jour. Une armée de nuages aussi cotonneux que des flocons vint masquer le ciel. Ils étaient des milliers de guerriers blancs à prendre possession du ciel. C'était l'armée de la neige.”

Maxence Fermine
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“Mais maintenant je dirai tout, afin que tu saches qui tu quittes, de quel homme tu te sépares. Sais-tu comment d’abord je t’ai comprise ? La passion m’a saisi comme le feu, elle s’est infiltrée dans mon sang comme le poison et a troublé toutes mes pensées, tous mes sentiments. J’étais enivré. J’étais comme étourdi, et à ton amour pur, miséricordieux, j’ai répondu non d’égal à égal, non comme si j’étais digne de ton amour, mais sans comprendre ni sentir. Je ne t’ai pas comprise. Je t’ai répondu comme à la femme qui, à mon point de vue, s’oubliait jusqu’à moi et non comme à celle qui voulait m’élever jusqu’à elle.« Sais-tu de quoi je t’ai soupçonnée, ce que signifiait, s’oublier jusqu’à moi » ? Mais non, je ne t’offenserai pas par mon aveu. Je te dirai seulement que tu t’es profondément trompée sur moi ! Jamais jamais, je n’aurais pu m’élever jusqu’à toi. Je ne pouvais que te contempler dans ton amour illimité, une fois que je t’eus comprise. Mais cela n’efface pas ma faute. Ma passion rehaussée par toi n’était pas l’amour. L’amour, je ne le craignais pas. Je n’osais pas t’aimer. Dans l’amour il y a réciprocité, égalité ; et j’en étais indigne. Je ne savais pas ce qui était en moi !”

Fyodor Dostoevsky
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“Cette encombrante enveloppe qu'il lui fallait laver, remplir, réchauffer au coin du feu ou sous la toison d'une bête morte, coucher le soir comme un enfant ou comme un vieillard imbécile, servait contre lui d'otage à la nature entière et, pis encore, à la société des hommes.(L'abîme)”

Marguerite Yourcenar
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“Minne, pâle comme une nuit de lune, se réchauffe, un peu blessée, à ce feu de couleurs, et parfois, toute nue au soleil, un miroir à la main, cherche en vain, à travers son corps mince, l'ombre plus noire de son squelette élégant.”

Colette
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