“بدأ كلّ شيء من هنا: من رغبتك في اللامبالاة، وعدم قدرتك عليها”
“[...] la foi, l'acte de croire à des mythes, des idéologies ou des légendes surnaturels, est la conséquence de la biologie. [...] Il est dans notre nature de survivre. La foi est une réponse instinctive à des aspects de l'existence que nous ne pouvons expliquer autrement, que ce soit le vide moral que nous percevons dans l'univers, la certitude de la mort, le mystère des origines, le sens de notre propre vie ou son absence de sens. Ce sont des aspects élémentaires et d'une extraordinaire simplicité, mais nos propres limitations nous empêchent de donner des réponses sans équivoque à ces questions et, pour cette raison, nous générons pour nous défendre une réponse émotionnelle. C'est de la pure et simple biologie. [...] Toute interprétation ou observation de la réalité l'est par nécessité. En l’occurrence, le problème réside dans le fait que l'homme est un animal moral abandonné dans un monde amoral, condamné à une existence finie et sans autre signification que de perpétuer le cycle naturel de l'espèce. Il est impossible de survivre dans un état prolongé de réalité, au moins pour un être humain.”
“L'humanité ... est un puits à deux seaux. Pendant que l'un descend pour être rempli, l'autre monte pour être vidé.”
“Qu'est-ce qu'un chien, sinon une machine à aimer ? On lui présente un être humain, en lui donnant pour mission de l'aimer - et aussi disgracieux, pervers, déformé ou stupide soit-il, le chien l'aime. Cette caractéristique était si surprenante, si frappante pour les humains de l'ancienne race que la plupart - tous les témoignages concordent - en venaient à aimer leur chien en retour. le chien était donc une machine à aimer à effet d'entraînement - dont l'efficacité, cependant, restait limitée aux chiens, et ne s'étendait jamais aux autres hommes. (La possibilité d'une île, Danie l25,2)”
“Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne vient pas vous démarcher à domicile. Il faut aller à sa rencontre.”
“La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles.”