“Je sais assez, quoi qu'on en dise, qu'une occasion manquée se retrouve, tandis qu'on ne revient jamais d'une démarche précipitée.”
“Je sais qu'on ne peut jamais se connaître, mais seulement se raconter.”
“Les passantes :Je veux dédier ce poèmeA toutes les femmes qu'on aimePendant quelques instants secretsA celles qu'on connait à peineQu'un destin différent entraineEt qu'on ne retrouve jamais......A la compagne de voyageDont les yeux, charmant paysageFont apparaitre court le cheminQu'on est seul, peut-être à comprendreEt qu'on laisse pourtant descendreSans avoir effleuré sa main.....Chères images aperçuesEspérances d'un jour deçuesVous serez dans l'oubli demainPour peu que le bonheur survienneIl est rare qu'on se souvienneDes épisodes du chemin.Mais si lon a manqué sa vieOn songe avec un peu d'envieA tous ces bonheurs entrevusAux baisers qu'on n'osa pas prendreAux coeurs qui doivent vous attendreAux yeux qu'on n'a jamais revus.Alors aux soirs de lassitudeTout en peuplant sa solitudeDes fantômes du souvenirOn pleure les lèvres absentesDe toutes ces belles passantesQue l'on n'a pas su retenir.”
“C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui...”
“Je ne sais pas où l'on va, murmura-t-il, mais ce qu'il y a de sûr, c'est qu'on y va.”
“La première comprend tous ces livres qu'on a vraiment l'intention de lire un jour mais qu'on ne lira sans doute jamais; dans la seconde se trouvent ceux qu'on devrait, estime-t-on, avoir lus, et dont on lira sans doute quelques-uns avant de mourir; la troisième compte les livres qu'on est à peu près certain de ne jamais lire, parce que rien, apparemment, ne pourra jamais abattre le mur de préjugés dressé autour d'eux.”