“quel guillochis oeuvre par la providence que la vie de l'homme! par combien de voies secretes et contraires les circonstances diverses ne precipitent-elles pas nos affections! aujourd'hui nous aimons ce que demain nous hairons,aujourd'hui nous recherchons ce que nous fuirons demain,aujourd'hui nous desirons ce que demain nous fera peur...”

Daniel Defoe
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“Le monde entier est dans ce que nous disons - et tout entier éclairé par ce que nous taisons. (p. 34)”


“em un mot la nature et l'experience m'appirent,apres mure reflexion,que toutes les bonnes choses de l'univers ne sont bonnes pour nous que suivont l'usage que nous en faisons,et qu'on n'en jouit qu'autant qu'on s'en sert ou qu'on les amasse pour les donner aux autres,et pas plus ”


“la crainte du danger est dix mille fois plus effrayante que le danger lui-meme,et nous trouvons le poids de l'anxiete plus lourd de beaucoup que le mal que nous redoutans.”


“En cette perpétuelle bataille que l'on appelle vivre, on cherche à établirun code de comportement adapté à la société, communiste ou prétendumentlibre, dans laquelle on a été élevé.Nous obéissons à certaines règles de conduite, en tant qu'elles sontparties intégrantes de notre tradition, hindoue, islamique, chrétienne ouautre. Nous avons recours à autrui pour distinguer la bonne et la mauvaisefaçon d'agir, la bonne et la mauvaise façon de penser. En nous yconformant, notre action et notre pensée deviennent mécaniques, nos réactionsdeviennent automatiques. Nous pouvons facilement le constateren nous-mêmes.Depuis des siècles, nous nous faisons alimenter par nos maîtres, parnos autorités, par nos livres, par nos saints, leur demandant de nous révélertout ce qui existe au-delà des collines, au-delà des montagnes, audelàde la Terre. Si leurs récits nous satisfont, c'est que nous vivons demots et que notre vie est creuse et vide : une vie, pour ainsi dire de « secondemain ». Nous avons vécu de ce que l'on nous a dit, soit à cause denos tendances, de nos inclinations, soit parce que les circonstances et lemilieu nous y ont contraints. Ainsi, nous sommes la résultante de toutessortes d'influences et il n'y a rien de neuf en nous, rien que nous ayonsdécouvert par nous-mêmes, rien d'originel, de non corrompu, de clair.”


“Et puis, c'est la vie; elle ne nous prend que ce qu'elle nous a donné. Ni plus ni moins. (p.190)”


“Avez-vous remarqué que la mort seule réveille nos sentiments? Comme nous aimons les amis qui viennent de nous quitter, n’est-ce pas? Comme nous admirons ceux de nos maîtres qui ne parlent plus, la bouche pleine de terre! L’hommage vient alors tout naturellement, cet hommage que, peut-être, ils avaient attendu de nous toute leur vie. Mais savez-vous pourquoi nous sommes toujours plus justes et plus généreux avec les morts? La raison est simple ! Avec eux, il n’y a pas d’obligation. Ils nous laissent libres, nous pouvons prendre notre temps, caser l’hommage entre le cocktail et une gentille maîtresse, à temps perdu, en somme. S’ils nous obligeaient à quelque chose, ce serait à la mémoire, et nous avons la mémoire courte. Non, c’est le mort frais que nous aimons chez nos amis, le mort douloureux, notre émotion, nous-mêmes enfin!”