“Changez de paysages, de visages, de climats. Partir rafraîchit l'esprit autant que le moral; voyager radoucit, soulage, regénère. Quelle joie de partir pour une destination inconnue, sans contraintes ni devoirs, avec un menu bagage et l'univers pour soi!”
“Partir pour le pôle intérieur de soi-même.”
“[...] la foi, l'acte de croire à des mythes, des idéologies ou des légendes surnaturels, est la conséquence de la biologie. [...] Il est dans notre nature de survivre. La foi est une réponse instinctive à des aspects de l'existence que nous ne pouvons expliquer autrement, que ce soit le vide moral que nous percevons dans l'univers, la certitude de la mort, le mystère des origines, le sens de notre propre vie ou son absence de sens. Ce sont des aspects élémentaires et d'une extraordinaire simplicité, mais nos propres limitations nous empêchent de donner des réponses sans équivoque à ces questions et, pour cette raison, nous générons pour nous défendre une réponse émotionnelle. C'est de la pure et simple biologie. [...] Toute interprétation ou observation de la réalité l'est par nécessité. En l’occurrence, le problème réside dans le fait que l'homme est un animal moral abandonné dans un monde amoral, condamné à une existence finie et sans autre signification que de perpétuer le cycle naturel de l'espèce. Il est impossible de survivre dans un état prolongé de réalité, au moins pour un être humain.”
“La vie est un brouillon finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c'est à peu près propre et sans coquilles, c'est fini, on n'a plus qu'à partir, c'est pour ça que la vie est longue. Rien de grave”
“si les Américains s'étaient donné autant de mal pour le désarmement que pour envoyer un pauvre type sur la lune, ou coller des rayures roses dans le dentifrice, on l'aurait depuis longtemps, le désarmement. (...) le plus grand péché de l'Occident était de croire qu'il pouvait foutre en l'air le système soviétique par une surenchère dans la course aux armements, parce que dans ce cas-là, on jouait avec le destin de l'humanité. Et qu'en mettant sabre au clair, l'Ouest avait fourni un bon prétexte aux dirigeants soviétiques pour garder leur rideau baissé et instituer un État militaire. (chapitre 4)”
“Et à présent, faites le calcul, dit le professeur Wagner. — En travaillant avec mes deux hémisphères cérébraux, je double ma production. En travaillait vingt-quatre heures au lieu de huit, je triple mon temps de travail. Cela signifie que je travaille pour six, et, de plus, sans aucun dommage pour la santé. Par conséquent, pour trente ans de travail dans sa vie, un homme sera en mesure d’effectuer le travail de cent quatre-vingt années. Pour le dire encore autrement, à chaque demi-siècle, l’humanité avancera autant sur la route du progrès qu’en trois siècles !!”