“Magnificat de Bach. Remué jusqu'aux larmes. Il est impossible que ce qui s'y exprime n'ait qu'une réalité subjective. L'« âme » doit être de la même essence que l'absolu. Et c'est le Vedânta qui a raison.”

Emil Cioran

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“Le Requiem de Mozart. Un souffle de l'au-delà y plane. Comment croire, après une pareille audition, que l'univers n'ait aucun sens? Il faut qu'il en ait un. Que tant de sublime se résolve dans le néant, le coeur, aussi bien que l'entendement, refuse de l'admettre. Quelque chose doit exister quelque part, un brin de réalité doit être contenu dans ce monde. Ivresse du possible qui rachète la vie. Craignons le retombement et le retour du savoir amer...”


“Le même sentiment d'inappartenance, de jeu inutile, où que j'aille : je feins de m'intéresser à ce qui ne m'importe guère, je me trémousse par automatisme ou par charité, sans jamais être dans le coup, sans jamais être quelque part. Ce qui m'attire est ailleurs, et cet ailleurs je ne sais ce qu'il est.”


“Il ne fait aucun doute pour moi que la sagesse est le but principal de la vie et c'est pourquoi je reviens toujours aux stoïciens. Ils ont atteint la sagesse, on ne peut donc plus les appeler des philosophes au sens propre du terme. De mon point de vue, la sagesse est le terme naturel de la philosophie, sa fin dans les deux sens du mot. Une philosophie finit en sagesse et par là même disparaît.”


“Né avec une âme habituelle, j'en ai demandé une autre à la musique : ce fut le début de malheurs inespérés.”


“La phrase : "Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger" me semble être, sinon le dernier mot de la sagesse, en tout cas l'un des plus profonds, et ce que j'aime chez Etienne, c'est qu'il le prend à la lettre, c'est même ce qui selon moi lui donne le droit d'être juge. De ce qui le fait humain, pauvre, faillible, magnifique, il ne veut rien retrancher, et c'est aussi pourquoi dans le récit de sa vie je ne veux, moi, rien couper.”


“Que les poètes morts laissent la place aux autres. Et nous pourrions tout de même voir que c'est notre vénération devant ce qui a été déjà fait, si beau et si valable que ce soit, qui nous pétrifie, qui nous stabilise et nous empêche de prendre contact avec la force qui est dessous, que l'on appelle l'énergie pensante, la force vitale, le déterminisme des échanges, les menstrues de la lune ou tout ce qu'on voudra.”