“Né avec une âme habituelle, j'en ai demandé une autre à la musique : ce fut le début de malheurs inespérés.”
“Magnificat de Bach. Remué jusqu'aux larmes. Il est impossible que ce qui s'y exprime n'ait qu'une réalité subjective. L'« âme » doit être de la même essence que l'absolu. Et c'est le Vedânta qui a raison.”
“Le Requiem de Mozart. Un souffle de l'au-delà y plane. Comment croire, après une pareille audition, que l'univers n'ait aucun sens? Il faut qu'il en ait un. Que tant de sublime se résolve dans le néant, le coeur, aussi bien que l'entendement, refuse de l'admettre. Quelque chose doit exister quelque part, un brin de réalité doit être contenu dans ce monde. Ivresse du possible qui rachète la vie. Craignons le retombement et le retour du savoir amer...”
“Il ne fait aucun doute pour moi que la sagesse est le but principal de la vie et c'est pourquoi je reviens toujours aux stoïciens. Ils ont atteint la sagesse, on ne peut donc plus les appeler des philosophes au sens propre du terme. De mon point de vue, la sagesse est le terme naturel de la philosophie, sa fin dans les deux sens du mot. Une philosophie finit en sagesse et par là même disparaît.”
“Numai dupa ce ai suferit pentru toate lucrurile ai dreptul sa-ti bati joc de ele. Cum o sa calci în picioare ce n-a fost chin?”
“Le même sentiment d'inappartenance, de jeu inutile, où que j'aille : je feins de m'intéresser à ce qui ne m'importe guère, je me trémousse par automatisme ou par charité, sans jamais être dans le coup, sans jamais être quelque part. Ce qui m'attire est ailleurs, et cet ailleurs je ne sais ce qu'il est.”
“După ce-ai gustat dezamăgit din otrava religiei, tovărășia muzicii te dezlipește de accidentele decepției.”