“La nuit était merveilleuse – une de ces nuits comme notre jeunesse seule en connut. Un firmament si étoilé, si calme, qu’en le regardant on se demandait involontairement : Peut-il vraiment exister des méchants sous un si beau ciel ?”

Fedor Dostoiewski

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“Il y a quelque chose d’ineffablement touchant dans notre campagne pétersbourgeoise, quand, au printemps, elle déploie soudain toute sa force, s’épanouit, se pare, s’enguirlande de fleurs. Elle me fait songer à ces jeunes filles languissantes, anémiées, qui n’excitent que la pitié, parfois l’indifférence, et brusquement, du jour au lendemain, deviennent inexprimablement merveilleuses de beauté: vous demeurez stupéfaits devant elles, vous demandant quelle puissance a mis ce feu inattendu dans ces yeux tristes et pensifs, qui a coloré d’un sang rose ces joues pâles naguère, qui a répandu cette passion sur ces traits qui n’avaient pas d’expression, pourquoi s’élèvent et s’abaissent si profondément ces jeunes seins ? Mon Dieu ! qui a pu donner à la pauvre fille cette force, cette soudaine plénitude de vie, cettebeauté ? Qui a jeté cet éclair dans ce sourire ? Qui donc fait ainsi étinceler cette gaieté ? Vous regardez autour de vous, vous cherchez quelqu’un, vous devinez... Mais que les heures passent et peut-être demain retrouverezvous le regard triste et pensif d’autrefois, le même visage pâle, les mêmes allures timides, effacées : c’est le sceau du chagrin, du repentir, c’est aussi le regret de l’épanouissement éphémère... et vous déplorez que cette beauté se soit fanée si vite : quoi ! vous n’avez pas même eu le temps de l’aimer !...”


“Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel.”


“C'était une nuit de pleine lune. On y voyait comme en plein jour. Une armée de nuages aussi cotonneux que des flocons vint masquer le ciel. Ils étaient des milliers de guerriers blancs à prendre possession du ciel. C'était l'armée de la neige.”


“Si on bouge sans cesse, on impose un sens, une direction au temps. Mais si on s'arrête en se butant comme un âne au milieu du sentier, si on se laisse emporter par la rêverie, alors même le temps s'arrête et n'est plus ce fardeau qui pèse sur nos épaules. Si on ne le porte pas il verse, il se répand tout autour comme la tache d'encre que ma plume faisait toute seule, droite en équilibre sur le buvard, pour retomber ensuite, vide.”


“Il y a cet entassement des corps dans le wagon cette lancinante douleur dans le genou droit. Les jours les nuits. Je fais un effort et j'essaye de compter les jours de compter les nuits. Ca m'aidera peut-être à y voir clair. Quatre jours cinq nuits. Mais j'ai dû mal compter ou alors il y a des jours qui se sont changés en nuits. J'ai des nuits en trop des nuits à revendre.”


“E ne approfittano! Come ne approfittano! E vi si sono abituati. Han pianto un poco, poi si sono abituati. A tutto si abitua quel vigliacco ch'è l'uomo.”