“Nous avons plus de paresse dans l'esprit que dans le corps.”
“Peut-être bien que le vent ne soufflait que dans nos têtes, mais nous avons dansé. Comme les sapins dans la tourmente. Avec ces longs gestes amples et gracieux qui défient les tempêtes. Nous avons dansé dans la musique du torrent, jusqu'à ce que les vents fous se taisent en nous.”
“Le jugement du corps vaut bien celui de l'esprit et le corps recule devant l'anéantissement. Nous prenons l'habitude de vivre avant d'acquérir celle de penser.”
“Quand nous nous engageons dans le chemin, nous avons toujours une idee plus ou moins definie de ce que nous voulons trouver. Les femmes en general recherchent l'Autre Partie, les hommes le Pouvoir. Ni les uns ni les autres ne desirent apprendre: ils veulent arriver au but qu'ils se sont fixes.”
“Personne ne veut reconnaître que nous sommes des drogués de musique. Ce n'est tout bonnement pas possible. Personne n'est drogué de musique, de télévision, de radio. Simplement, il nous en faut plus et plus, nous en avons besoin, plus de chaines, un écran plus grand, plus de volume. Nous ne supportons pas de nous en passer, mais, non personne n'est drogué.Nous pourrions l'éteindre dès que nous le voudrions.”
“Nous avions inventé la lumière pour nier l'obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté les réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Éteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous? Rien. Vous êtes en face de l'infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C'est angoissant d'être en face de l'infini. Rassurez vous; vos yeux s'arrêteront toujours sur les étoiles qui obscures leur vision et n'iront pas plus loin. Aussi ignorez le vide qu'elles dissimulent. Éteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. Que l'obscurité que vous la percevez plutôt que vous ne la voyez. L'obscurité n'est pas hors de vous, l'obscurité est en vous.”