“On est amoureux, le jour où l'on met du dentifrice sur une autre brosse que la sienne”

Frédéric Beigbeder

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“L'amour est une catastrophe magnifique : savoir que l'on fonce dans un mur, et accélérer quand même.”


“Ma vie est un désastre, mais personne ne le voit car je suis très poli : je souris tout le temps. Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée. Je suis un négationniste de moi-même”


“Le voilà le grand drame de notre société: Même les riches ne font plus envie. Ils sont gros, moches, et vulgaires, leurs femmes sont liftées, ils vont en prison, leurs enfants se droguent, ils ont des goûts de ploucs, ils posent pour Gala. Les riches d'aujourd'hui ont oublié que l'argent est un moyen non une fin. Ils ne savent plus quoi en faire. Au moins quand on est pauvre, on peut se dire qu'avec du fric, tout s'arrangerait. Mais quand on est riche, on ne peut pas se dire qu'avec une nouvelle baraque dans le Midi, une autre voiture de sport, une paire de pompes à 12000 balles, ou un mannequin supplémentaire, tout s'arrangerait. Quand on est riche, on n'a plus d'excuse. C'est pour ça que tout les milliardaires sont sous Prozac ; parce qu'ils ne font plus rêver personne, même pas eux !”


“Je croyais que la vie me donnerait une chance, me réserverait quelques surprises. Tintin. Les surprises sont pour les riches. La vie des pauvres est prévisible, on peut la raconter à l'avance.”


“L'injonction capitaliste (tout ce qui est agréable est obligatoire) est aussi stupide que la culpabilité chrétienne (tout ce qui est agréable est interdit).”


“Je passe mes jours et mes nuits à tenter d'oublier Claire. C'est un travail à plein temps. Le matin, en me réveillant, je sais que telle sera ma seule occupation jusqu'au soir. J'ai un nouveau métier: oublieur de Claire. L'autre jour, à déjeuner, Jean Marie Périer m'a asséné : -Quand tu sais pourquoi tu aimes quelqu'un , c'est que tu ne l'aimes pas.”