“Les enfants qui s'aiment s'embrassent deboutContre les portes de la nuitEt les passants qui passent les désignent du doigtMais les enfants qui s'aimentNe sont là pour personneEt c'est seulement leur ombreQui tremble dans la nuitExcitant la rage des passantsLeur rage, leur mépris, leurs rires et leur envieLes enfants qui s'aiment ne sont là pour personneIls sont ailleurs bien plus loin que la nuitBien plus haut que le jourDans l'éblouissante clarté de leur premier amour”