“PS: Ne laissez pas les chats vous convaincre que les bonnets péruviens vous vont bien.”
“Les mots sont indépendants, comme les chats, et ils ne font pas ce que vous voulez. Vous avez beau les aimer, les flatter, leur parler doucement, il s'échappent et partent à l'aventure.”
“Nous avions inventé la lumière pour nier l'obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté les réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Éteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous? Rien. Vous êtes en face de l'infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C'est angoissant d'être en face de l'infini. Rassurez vous; vos yeux s'arrêteront toujours sur les étoiles qui obscures leur vision et n'iront pas plus loin. Aussi ignorez le vide qu'elles dissimulent. Éteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. Que l'obscurité que vous la percevez plutôt que vous ne la voyez. L'obscurité n'est pas hors de vous, l'obscurité est en vous.”
“Musique, nourriture et femmes. Tels sont les grands plaisirs de la vie. Les plaisirs durables. Vous apprendrez cela, jeune moine.- J'ajouterais les livres, fit Claude, quelque peu embarassé. Vous savez, de bons livres.- Bien entendu! Vous êtes un amateur de livres! C'est parfait.- Ils ne vous laissent pas tomber.”
“Vous craignez les livres comme certaines bourgades ont craint les violons. Laissez lire, et laissez danser; ces deux amusements ne feront jamais de mal au monde.”
“Je vais vous dire quelque chose au sujet des histoires. Elles ne sont pas qu'un amusement, ne vous y trompez pas. Elles sont tout ce que nous savons, voyez-vous, tout ce que nous savons pour combattre la maladie et la mort. Vous n'avez rien si vous n'avez pas les histoires. ( Leslie M. Silko)”