“-Je suis très heureux que tu sois là, dis-je avec le sentiment que mes mots n'étaient pas à la hauteur.”
“Tu t'imagines qu'un mensonge en vaut un autre, mais tu as tort. Je peux inventer n'importe quoi, me payer la tête des gens, monter toutes sortes de mystifications, faire toutes sortes de blagues, je n'ai pas l'impression d'être un menteur ; ces mensonges-là, si tu veux appeler cela des mensonges, c'est moi, tel que je suis ; avec ces mensonges-là, je ne dissimule rien, avec ces mensonges-là je dis en fait la vérité. Mais il y a des choses à propos desquelles je ne peux pas mentir. IL y a des choses que je connais à fond, dont j'ai compris le sens, et que j'aime. Je ne plaisante pas avec ces choses-là. Mentir là-dessus, ce serait m'abaisser moi-même, et je ne le peux pas, n'exige pas ça de moi, je ne le ferai.”
“Elle aura donc menti jusqu'au bout! Où est-elle! Pas là... pas au ciel... pas anéantie...où? Oh! tu disais que tu n'avais pas souci de mes souffrances. Et moi, je fais une prière... je la répète jusqu'à ce que ma langue s'engourdisse : Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrais! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi alors! Les victimes hantent leurs meurtrier, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou! mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh! Dieu! c'est indicible! je ne peux pas vivre sans ma vie! je ne peux pas vivre sans mon âme!”
“Le temps n'existe plus pour moi, Niniane. Je t'attendais. Je t'attends. Je t'attendrai.Où que tu sois, je suis à tes côtés. Ma prison a un centre mais n'a pas de frontières. Tu es le centre de mon ETERNITE.”
“...je le sens très bien,mais je ne sais pas l'exprimer...je n'ai à ma disposition que de pauvres mots complètement usés à force d'avoir servi à tous et à tout...”
“Chérie, je suis Brésilien du sud. Je peux passer dix ans avec le coeur brisé à cause d'une femme que je n'ai même pas embrassée.”