“Bien heureusement, pensait Elizabeth, personne ne devait s’en apercevoir. Car, à beaucoup de sensibilité Jane unissait une égalité d’humeur et une maîtrise d’elle-même qui la préservait des curiosités indiscrètes.”
“Il y a encore de certains devoirs à remplir envers même de qui nous avons reçu une injure; car la vengeance et la punition ont aussi leurs bornes. Je ne sais même si repentir de celui qui a fait l'injure ne suffirait pas et pour l'empêcher d'en faire une semblable à l'avenir et pour retenir les autres dans le devoir.”
“Mais même au XIX siècle elles étaient souvent obligées de se cacher; elles n'avaient pas même 'une chambre à elles', c'est-à-dire qu'elles ne jouissaient pas de cette indépendance matérielle qui est une des conditions nécessaires de la liberté intérieure.”
“Je l'aimais beaucoup. On ne peut pas dire cela à son amoureux. Dommage. De ma part, l'aimer beaucoup, c'était beaucoup. Il me rendait heureuse. J'étais toujours joyeuse de le voir. J'avais pour lui de l'amitié, de la tendresse. Quand il n'était pas là, il ne me manquait pas. Telle était l'équation de mon sentiment pour lui et je trouvais cette histoire merveilleuse. C'est pourquoi je redoutais des déclarations qui eussent exigés une réponse ou, pire, une réciprocité.”
“Une bouche close empêche les mouches d'entrer." Ce qui voulait dire que le silence nous préservait des mouches et nous évitait par la même occasion les ennuis politiques.”
“Personne n'eût pensé à rester chez soi, et surtout personne ne songeait à remettre le pied au Roi Mathias, où des voix comminatoires se faisaient entendre. Que des murs aient des oreilles, passe encore, puisque c'est une locution qui a court dans le langage usuel... mais une bouche!...”