“Il y a, je crois, en chacun de nous, un défaut naturel que la meilleure éducation ne peut arriver à faire disparaître.”
“L’orgueil,- observa Mary qui se piquait de psychologie - est, je crois, un sentiment très répandu. La nature nous y porte et bien peu parmi nous échappent à cette complaisance que l’on nourrit pour soi-même à cause de telles ou telles qualités souvent imaginaires. La vanité et l’orgueil sont choses différentes, bien qu’on emploie souvent ces deux mots l’un pour l’autre ; on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L’orgueil se rapporte plus à l’opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous.”
“mais je crois qu’elle aurait tout autant de chances d’être heureuse, si elle épousait Mr. Bingley demain que si elle se met à étudier son caractère pendant une année entière ; car le bonheur en ménage est pure affaire de hasard. La félicité de deux époux ne m’apparaît pas devoir être plus grande du fait qu’ils se connaissaient à fond avant leur mariage ; cela n’empêche pas les divergences de naître ensuite et de provoquer les inévitables déceptions. Mieux vaut, à mon avis, ignorer le plus possible les défauts de celui qui partagera votre existence !”
“Pourquoi sommes-nous sur terre, sinon pour fournir quelque distraction à nos voisins, et en retour, nous égayer à leurs dépens ?”
“Tengo la certeza, querida tía, de que nunca he estado muy enamorada, pues si realmente hubiera experimentado esa pasión pura y elevada, ahora detestaría hasta el nombre de semejante individuo y le desearía toda suerte de males. Pero no sólo abrigo sentimientos cordiales hacia él, sino que miro con imparcialidad a Miss King, y no la odio sino que, por el contrario, la considero buena muchacha. No puede haber amor en todo eso. Mi desvelo ha sido real; y aunque si estuviera frenéticamente enamorada de él resultaría ahora más interesante para todos sus conocidos, no puedo decir que lamento mi relativa insignificancia. A veces la importancia se paga demasiado cara, Kitty y Lidia son más sensibles que yo en lo que a asuntos del corazón se refiere; son jóvenes y todavía no están hechas a la mortificante convicción de que los hombres atractivos han de tener algún recurso para vivir, como todos los demás.”
“Comment, avec votre bon sens, pouvez-vous être aussi loyalement aveuglée sur la sottise d’autrui ? Il n’y a que vous qui ayez assez de candeur pour ne voir jamais chez les gens que leur bon côté...”
“No podría ser feliz con un hombre cuyo gusto no coincidiera en todo momento con el mío. Tendría que participar en todos mis sentimientos. Los mismos libros, la misma música habría de hechizarnos a los dos.”