“Pourquoi sommes-nous sur terre, sinon pour fournir quelque distraction à nos voisins, et en retour, nous égayer à leurs dépens ?”

Jane Austen

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“L’orgueil,- observa Mary qui se piquait de psychologie - est, je crois, un sentiment très répandu. La nature nous y porte et bien peu parmi nous échappent à cette complaisance que l’on nourrit pour soi-même à cause de telles ou telles qualités souvent imaginaires. La vanité et l’orgueil sont choses différentes, bien qu’on emploie souvent ces deux mots l’un pour l’autre ; on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L’orgueil se rapporte plus à l’opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous.”


“Il y a, je crois, en chacun de nous, un défaut naturel que la meilleure éducation ne peut arriver à faire disparaître.”


“Peu de vestiges évoquent à présent en nous la lumière. Nous sommes nettement plus proches des ténèbres, nous ne sommes pour ainsi dire que ténèbres, tout ce qui nous reste, ce sont les souvenirs et aussi l’espoir qui s'est pourtant affadi, qui continue de pâlir et ressemblera bientôt à une étoile éteinte, à un bloc de roche lugubre. Pourtant, nous savons quelques petits riens à propos de la vie et quelques petits riens à propos de la mort : nous avons parcouru tout ce chemin pour te ravir et remuer le destin. (p.13)”


“Avez-vous remarqué que la mort seule réveille nos sentiments? Comme nous aimons les amis qui viennent de nous quitter, n’est-ce pas? Comme nous admirons ceux de nos maîtres qui ne parlent plus, la bouche pleine de terre! L’hommage vient alors tout naturellement, cet hommage que, peut-être, ils avaient attendu de nous toute leur vie. Mais savez-vous pourquoi nous sommes toujours plus justes et plus généreux avec les morts? La raison est simple ! Avec eux, il n’y a pas d’obligation. Ils nous laissent libres, nous pouvons prendre notre temps, caser l’hommage entre le cocktail et une gentille maîtresse, à temps perdu, en somme. S’ils nous obligeaient à quelque chose, ce serait à la mémoire, et nous avons la mémoire courte. Non, c’est le mort frais que nous aimons chez nos amis, le mort douloureux, notre émotion, nous-mêmes enfin!”


“En cette perpétuelle bataille que l'on appelle vivre, on cherche à établirun code de comportement adapté à la société, communiste ou prétendumentlibre, dans laquelle on a été élevé.Nous obéissons à certaines règles de conduite, en tant qu'elles sontparties intégrantes de notre tradition, hindoue, islamique, chrétienne ouautre. Nous avons recours à autrui pour distinguer la bonne et la mauvaisefaçon d'agir, la bonne et la mauvaise façon de penser. En nous yconformant, notre action et notre pensée deviennent mécaniques, nos réactionsdeviennent automatiques. Nous pouvons facilement le constateren nous-mêmes.Depuis des siècles, nous nous faisons alimenter par nos maîtres, parnos autorités, par nos livres, par nos saints, leur demandant de nous révélertout ce qui existe au-delà des collines, au-delà des montagnes, audelàde la Terre. Si leurs récits nous satisfont, c'est que nous vivons demots et que notre vie est creuse et vide : une vie, pour ainsi dire de « secondemain ». Nous avons vécu de ce que l'on nous a dit, soit à cause denos tendances, de nos inclinations, soit parce que les circonstances et lemilieu nous y ont contraints. Ainsi, nous sommes la résultante de toutessortes d'influences et il n'y a rien de neuf en nous, rien que nous ayonsdécouvert par nous-mêmes, rien d'originel, de non corrompu, de clair.”


“mais je crois qu’elle aurait tout autant de chances d’être heureuse, si elle épousait Mr. Bingley demain que si elle se met à étudier son caractère pendant une année entière ; car le bonheur en ménage est pure affaire de hasard. La félicité de deux époux ne m’apparaît pas devoir être plus grande du fait qu’ils se connaissaient à fond avant leur mariage ; cela n’empêche pas les divergences de naître ensuite et de provoquer les inévitables déceptions. Mieux vaut, à mon avis, ignorer le plus possible les défauts de celui qui partagera votre existence !”