“Un miros de sărac, un miros de violență, de necesitatea de a parveni.”

Jean-Marie Gustave Le Clézio

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“Notre siècle n'est plus un siècle à trésors. C'est un siècle de consumation et de fuite, un temps de fièvre et d'oubli.”


“Lalla attend quelque chose. Elle ne sait pas très bien quoi, mais elle attend. Les jours sont longs, à la Cité, les jours de pluie, les jours de vents, les jours de l'été. Quelquefois Lalla croit qu'elle attend seulement que les jours arrivent mais quand ils sont là, elle s'aperçoit que ce n'étaient pas eux. Elle attend, c'est tout. Les gens ont beaucoup de patience, peut-être qu'ils attendent toute leur vie quelque chose, et que jamais rien n'arrive.”


“Si vous voulez vraiment le savoir, j'aurais préféré ne jamais être né. La vie, je trouve ca bien fatigant. Bien sur, à présent la chose est faite, et je ne peux rien y changer. Mais il y a toujours au fond de moi ce regret, que je n'ariverai pas à chasser complètement, et qui gâchera tout. Maintenant, il s'agit de vieillir vite, d'avaler les années le plus vite possible, sans regarder à gauche ni à droit”


“L'idée de ma survie dans ma postérité ne me touche pas beaucoup. L'avenir, cette énigme irritante, m'ennuie. Mais choisir son passé, se laisser flotter dans le temps révolu comme on remonte la vague, toucher au fond de soi le secret de ceux qui nous ont engendré: voilà qui permet de rêver, qui laisse le passage à une autre vie, à un flux rafraîchissant.”


“Comment oublier le monde? Peut-on chercher le bonheur quand tout parle de destruction? Le monde est jaloux, il vient vous prendre, il vient vous retrouver là où vous êtes, au fond d'un ravin, il fait entendre sa rumeur de peur et de haine, il mêle sa violence à tout ce qui vous entoure, il transforme la lumière, la mer, le vent, même les cris des oiseaux. Le monde est dans votre coeur alors, sa douleur vous réveille de votre rêve et vous découvrez que la terre même où vous avez voulu créer votre royaume vous expulse et vous jette à la mer.”


“It was as if there were no names here, as if there were no words. The desert cleansed everything in its wind, wiped everything away. The men had the freedom of the open spaces in their eyes, their skin was like metal. Sunlight blazed everywhere. The ochre, yellow, gray, white sand, the fine sand shifted, showing the direction of the wind. It covered all traces, all bones. It repelled light, drove away water, life, far from a center that no one could recognize. The men knew perfectly well that the desert wanted nothing to do with them: so they walked on without stopping, following the paths that other feet had already traveled in search of something else.”