“A un moment, il faut sauter. Même si l'eau est glacée ou qu'on ne sait pas nager. Avant que le bateau coule.”
“Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l'irrationnel. Avant d'avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peine de passer du temps en sa compagnie. C'est l'alchimie invisible des signes tracés sur une feuille qui s'impriment dans notre cerveau. Un livre, c'est un être vivant.”
“J'ai un problème avec la logique. Je n'ai jamais compris comment on pouvait dire une chose et son contraire. Jurer qu'on aime quelqu'un et le blesser, avoir un ami et l'oublier, se dire de la même famille et s'ignorer comme des étrangers, revendiquer des grands principes et ne pas les pratiquer, affirmer qu'on croit en Dieu et agir comme s'il n'existait pas, se prendre pour un héros quand on se comporte comme un salaud. (p.173)”
“On dit que la chance ne passe qu'une fois à votre portée, qu'il faut la saisir à son tour. Après c'est fini. Elle est partie ailleurs et ne reviendra plus. Seuls les amnésiques n'ont pas de regrets.”
“A cet instant, il se produisit un événement comme il en arrive un ou deux dans une vie. Un coup de foudre. Il n'y a pas d'autre mot pour qualifier ce qui se passa entre eux. Ils se regardèrent longtemps.”
“A quoi servait un ami s'il ne vous tendait pas la main le jour où vous en avez besoin?”
“J'aurais préféré tourner la page. Tu ne décides pas d'aimer ou d'oublier. C'est une idée qui ne t'abandonne jamais.”