“Ah! comme la neige a neigé!Ma vitre est un jardin de givre.Ah! comme la neige a neigé!Qu'est-ce que le spasme de vivreÀ la douleur que j'ai, que j'ai!Tous les étangs gisent gelés,Mon âme est noire: Où vis-je? Où vais-je?Tous ses espoirs gisent gelés:Je suis la nouvelle NorvègeD'où les blonds ciels s'en sont allés.Pleurez, oiseaux de février,Au sinistre frisson des choses,Pleurez, oiseaux de février,Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,Aux branches du genévrier.Ah! comme la neige a neigé!Ma vitre est un jardin de givre.Ah! comme la neige a neigé!Qu'est-ce que le spasme de vivreÀ tout l'ennui que j'ai, que j'ai!...”