“Adieu, soleil ! s'écria-t-il. Disparais, astre radieux ! Couche-toi sous cette mer libre, et laisse une nuit de six mois étendre ses ombres sur mon nouveau domaine !”
“J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix quim'est chère?J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser sur ma poitrine ne seplieraient pas au contour de ton corps, peut-être.Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, jedeviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales.”
“Une fois même, sur le chemin du retour, il a pris ma main. Et moi, j'ai eu mal. Je savais que cette main redeviendrait poing, qu'elle passerait bientôt du tendre au métal. Dans une heure ou demain et sans que je sache pourquoi. Par méchanceté, par orgueil, par colère; par habitude. J'étais prisonnier de la main de mon père. Mais cette nuit-là, mes doigts mêlés aux siens, j'avais profité de sa chaleur.”
“Si tout autour de moi, est monotone et décoloré, n'y a-t-il pas en moi une tempête, une lutte, une tragédie?”
“il étouffe - le monde se couche sur lui - et l’étouffe - il est prisonnier - coincé par ses promesses …on lui demande des comptes …En face de lui …une machine à compter - une machine à écrire des lettres d’amour - une machine à souffrir - le saisit …s’accroche à lui …Pierre dis-moi la vérité”
“N’est-ce pas agréable de se promener à cette heure de la nuit ? J’aime humer les choses, regarder les choses, et il m’arrive de rester toute la nuit debout, à marcher, et de regarder le soleil se lever. (Clarisse McClellan)”