“Chaque hiver abrite en son coeur un printemps qui frissonne et derrière le voile de chaque nuit se profile une aube souriante”

Khalil Gibran

Khalil Gibran - “Chaque hiver abrite en son coeur un...” 1

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“Ce qui rend l'attente insoutenable, c'est la nonchalance des aiguilles qui écorchent la peau de qui veut les saisir. L'horloge a le sourire étrange, un couteau japonais a fendu son cadran, le présent soudain échappe et chaque minute se cabre, un temps qui se subit ne peut guère enchanter." (p24)”

chloé delaume
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“Le savoir des écoles se borne à enseigner le "comment". C'est un savoir éparpillé, sans unité et sans direction. Ce n'est pas un chemin qui conduit vers le sommet de la montagne d'où l'on pourra voir l'horizon et comprendre dans tous ses détails l'ordonnance du paysage, c'est une plaine de sable dont on propose à l'homme d'étudier chaque grain. Ce savoir ne peut donner naissance qu'à une société de technique, sans sagesse et sans raison, aussi absurde et dangereuse dans son comportement qu'un camion-citerne lancé sans conducteur sur une autoroute en pente.”

René Barjavel
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“Chaque moderne porte en soi une petite Église infaillible dont il est le Christ et le Pontife et la grosse affaire est d'attirer le plus grand nombre possible de paroissiens.”

Leon Bloy
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“Je ressemble à un personnage de Bretécher: une fille assise sur un banc avec une pancarte autourdu cou : "je veux de l'amour" et des larmes qui jaillissent comme deux fontaines de chaque côté desyeux. Je m'y vois.”

Anna Gavalda
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“Dans les épaisseurs de la nuit sèche et froide, des milliers d'étoiles se formaient sans trêve et leurs glaçons étincelants, aussitôt détachés, commençaient de glisser insensiblement vers l'horizon. Janine ne pouvait s'arracher à la contemplation de ces feux à la dérive. Elle tournait avec eux et le même cheminement immobile la réunissait peu à peu à son être le plus profond, où le froid et le désir maintenant se combattaient. Devant elle, les étoiles tombaient, une à une, puis s'éteignaient parmi les pierres du désert, et à chaque fois Janine s'ouvrait un peu plus à la nuit. Elle respirait, elle oubliait le froid, le poids des êtres, la vie démente ou figée, la longue angoisse de vivre et de mourir.”

Albert Camus
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