“Je sais que ce ne sont pas les vêtements qui font les femmes plus ou moins belles ni les soins de beauté, ni les prix des onguents, ni la rareté, le prix des atours. Je sais que le problème est ailleurs. Je ne sais pas où il est.”
“Maintenant, je le sais bien. On ne partage pas les rêves.”
“Ce matin-la j'ai découvert une des sept vérités fondamentales qui commandent l'univers: le bonnet péruvien ne va a personne... Je ne sais pas si c'est la forme, la matière ou la couleur mais franchement, je comprends que ça énerve les lamas et qu'ils crachent sur des innocents.”
“Mais ma femme, est-ce que je l'aime? Ce n'est pas que je l'aime, c'est autre chose que je ne sais comment t'expliquer [...] Est-ce que j'aime mon doigt? Je ne l'aime pas, mais essaie un peu de me le couper...”
“Je sais que je ne sais pas ce que je ne sais pas.”
“Mais le narrateur est plutôt tenté de croire qu’en donnant trop d’importance aux belles actions, on rend finalement un hommage indirect et puissant au mal. Car on laisse supposer alors que ces belles actions n’ont tant de prix que parce qu’elles sont rares et que la méchanceté et l’indifférence sont des moteurs bien plus fréquents dans les actions des hommes. C’est là une idée que le narrateur ne partage pas. Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n’est pas éclairée. Les hommes sont plutôt bons que mauvais, et en vérité ce n’est pas la question. Mais ils ignorent plus ou moins, et c’est ce qu’on appelle vertu ou vice, le vice le plus désespérant étant celui de l’ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors a tuer. L'âme du meurtrier est aveugle et il n’y a pas de vraie bonté ni de belle amour sans toute la clairvoyance possible.”