“Quand tu es sorti de ma vie, je me suis demandé ce qui de toi était resté à l'intérieur de moi, quels souvenirs, quels mots, quels trésors, quels trophées?”
“Je me demande souvent ce que je serais devenu si ma vie ne s'était pas meublée de toutes ces petites choses auxquelles je me suis attaché et de toutes celles que j'ai négligées. Je me demande souvent qui mène la danse. Si c'est ma vie qui fait de moi ce que je suis ou si c'est moi qui fait de ma vie ce qu'elle est. (p.12)”
“- Si j'étais toi, j'arrêterais de mentir, lui conseillai-je. J'ai une longueur d'avance sur toi.- Ah vraiment ? Mais à quel point ?Son visage portait un masque de superiorité et de mépris. C'était évident. Il avait peur.- Tu n'as pas idée, répliquai-je avec un sourire.”
“Quel bonheur dans ce temps-là ! quelle liberté ! quel espoir ! quellle abondance d’illusions ! Il n’en restait plus maintenant ! Elle en avait dépensé à toutes les aventures de son âme, par toutes les conditions successives, dans la virginité, dans le mariage et dans l’amour ; - les perdant ainsi continuellement le long de sa vie, comme un voyageur qui laisse quelque chose de sa richesse à toutes les auberges de la route.Mais qui donc la rendait si malheureuse ? où était la catastrophe extraordinaire qui l’avait bouleversée ? Elle releva sa tête, regardant autour d’elle, comme pour chercher la cause de ce qui la faisait souffrir.”
“Quel roman pourtant que ma vie!”
“Quels pédagogues nous étions, quand nous n’avions pas le souci de la pédagogie !”