“Quand de les ferme [yeux], je vois l'intérieur de ma paupière, tout est rose. Voir la vie en rose, ce n'est qu'avoir les yeux fermés.”

Mélissa Verreault

Mélissa Verreault - “Quand de les ferme [yeux], je vois...” 1

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“Est-ce que j'ai seulement envie de quelque chose? J'ai tout. Chaque matin j'ouvre les yeux et je me découvre milliardaire: la vie est là, discrète, bruyante, colorée, petite, immense.[...]Vraiment, j'ai tout. Pourquoi aurais-je envie de quelques chose de plus? Y a-t-il quelque chose de plus que tout?[...]Je ne comprends rien à ce monde. J'adore regarder ce monde auquel je ne comprends rien. Le regarder et l'écouter.[...]Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil. La vie est un trésor dont je découvre le plus beau chaque soir, avant de fermer les paupières: Geai assise au pied du lit, souriante.”

Christian Bobin
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“Je ne vois rien, dit Josette, mais si je voyais, je haïrais tout ce que je vois. Je haïrais les hortensias rouges sur mon passage, et je haïrais les pochettes de disques, je haïrais les images de la télévision, je haïrais le visage de mon père et de ma mère, je haïrais le ciel et je haïrais la nuit, je haïrais la transparence des larmes, je n’aimerais aucune couleur que celle de tes yeux décolorés, je n’aimerais voir que toi.”

Hervé Guibert
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“Je te vois, rose, livre entrebâillé,qui contient tant de pagesde bonheur détailléqu'on ne lira jamais. Livre-mage,qui s'ouvre au vent et qui peut être lules yeux fermés ...,dont les papillons sortent confusd'avoir eu les mêmes idées.”

Rainer Maria Rilke
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“Les yeux échappent à tout contrôle. Nous devons réfléchir où et quand nous les posons. L'ensemble de notre vie s'écoule à travers eux et ils peuvent aussi bien être des fusils que des notes de musique, un chant d'oiseau qu'un cri de guerre. Ils ont le pouvoir de nous dévoiler, de te sauver, te perdre. J'ai aperçu tes yeux et ma vie a changé. Ses yeux à elle m'effraient. Ses yeux à lui m'aspirent. Regarde-moi un peu, alors tout ira mieux et peut-être pourrai-je dormir. (p. 234)”

Jón Kalman Stefánsson
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“Quand je serai la longue chrysalide, pareille à ce mort inconnu fleuri de corolles jaunes et porté comme un arbre vers les bûchers, quand mon front sera de cire, ma chevelure sèche et noyée, mon corps une corne creuse où mugiront les tritons de la mort, quand mes doigts seront gantés de cuir mou, lorsque mes yeux seront de chaux, astéries torturées.”

Gabrielle Wittkop
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