“À part l’amour, l’amitié et la beauté de l’Art, je ne vois pas grand-chose d’autre qui puisse nourrir la vie humaine.”
Muriel Barbery's quote highlights the essential elements that enrich human existence, emphasizing love, friendship, and the beauty of art. Each of these components plays a vital role in shaping our experiences and giving meaning to our lives.
The phrase "À part l’amour" suggests that love is foundational, serving as the core of human connection and emotional fulfillment. Love not only fosters intimate bonds but also cultivates a sense of belonging and purpose.
Next, Barbery introduces "l’amitié," or friendship. This element is equally significant, as it complements romantic love and extends our emotional support system. Friendships often provide companionship and understanding, allowing individuals to share joys, sorrows, and personal growth.
Lastly, the reference to "la beauté de l’Art" underscores the importance of creativity and expression. Art has the power to inspire, provoke thought, and evoke emotions. It serves as a channel for self-expression and can transcend language and cultural barriers, connecting people on a deeper level.
The concluding phrase, "je ne vois pas grand-chose d’autre qui puisse nourrir la vie humaine," emphasizes the scarcity of other elements that can sustain life. This assertion invites reflection on the ways we prioritize and cultivate these three aspects in our lives. Overall, Barbery's quote serves as a reminder that while life may present various challenges, it is love, friendship, and art that truly nourish and enrich our human experience.
“Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants, et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique.”
“Où se trouve la beauté ? Dans les grandes choses qui, comme les autres, sont condamnées à mourir, ou bien dans les petites qui, sans prétendre à rien, savent incruster dans l’instant une gemme d’infini ?”
“«Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais malgré toute cette chance et toute cette richesse, depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons; la vacuité et l’ineptie de l’existence. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. Même si on compare avec les adultes, je suis beaucoup plus maligne que la plupart d’entre eux. C’est comme ça. Je n’en suis pas spécialement fière parce que je n’y suis pour rien. Mais ce qui est certain, c’est que dans le bocal, je n’irais pas. C’est une décision bien réfléchie. Même pour une personne aussi intelligente que moi, aussi douée pour les études, aussi différente des autres et aussi supérieure à la plupart, la vie est déjà toute tracée et c’est triste à pleurer : personne ne semble avoir songé au fait que si l’existence est absurde, y réussir brillamment n’a pas plus de valeur qu’y échouer. C’est seulement plus confortable. Et encore : je crois que la lucidité rend le succès amer alors que la médiocrité espère toujours quelque chose.»”
“Je savais qu'un afflux inespéré d'énergie l'avait levé de son lit, lui avait donné la force de s'habiller, la soif de sortir, le désir que nous partagions une fois encore ce plaisir conjugal et je savais aussi que c'était le signe qu'il restait peu de temps, l'état de grâce qui précède la fin, mais cela ne m'importait pas et je voulais seulement profiter de cela, de ces instants dérobés au joug de la maladie, de sa main tiède dans la mienne et des vibrations de plaisir qui nous parcouraient tous deux parce que, grâce en soit rendue au ciel, c'était un film dont nous pouvions partager ensemble la saveur.”
“Aïe, aïe, aïe, je me suis dit, est-ce que ça veut dire que c'est comme ça qu'il faut mener sa vie ? Toujours en équilibre entre la beauté et la mort, le mouvement et sa disparition ?C'est peut-être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent.”
“Ce n'est pas dur à deviner: toutes ces choses qui passent, que nous manquons d'un iota et qui sont ratées pour l'éternité...Toutes ces paroles que nous aurions dû dire, ces gestes que nous aurions dû faire, ces kairos fulgurants qui ont un jour surgi, qu'on n'a pas su saisir et qui se sont enfoncés pour toujours dans le néant...L'échec à un pouce près.”