“Tout est encore possible et le monde médical est tout neuf. Ca ne va pas durer. Ils le savent bien. Ils sont là au bon moment pour avoir leur nom en latin accolé à celui d'un bacille.”

Patrick Deville
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“Il est coupable de tout le bien qu'il ne fait pas.”


“Le voilà le grand drame de notre société: Même les riches ne font plus envie. Ils sont gros, moches, et vulgaires, leurs femmes sont liftées, ils vont en prison, leurs enfants se droguent, ils ont des goûts de ploucs, ils posent pour Gala. Les riches d'aujourd'hui ont oublié que l'argent est un moyen non une fin. Ils ne savent plus quoi en faire. Au moins quand on est pauvre, on peut se dire qu'avec du fric, tout s'arrangerait. Mais quand on est riche, on ne peut pas se dire qu'avec une nouvelle baraque dans le Midi, une autre voiture de sport, une paire de pompes à 12000 balles, ou un mannequin supplémentaire, tout s'arrangerait. Quand on est riche, on n'a plus d'excuse. C'est pour ça que tout les milliardaires sont sous Prozac ; parce qu'ils ne font plus rêver personne, même pas eux !”


“le programme télévisé est souvent l’unique conversation des gens. C’est pour ça que tout le monde regarde les mêmes choses : pour ne pas être largué et avoir quelque chose à partager.”


“Le Bien ne laisse aucune trace matérielle – et donc aucune trace, car vous savez ce que vaut la gratitude des hommes. Rien ne s’oublie aussi vite que le Bien. Pire: rien ne passe aussi inaperçu que le Bien, puisque le Bien véritable ne dit pas son nom – s’il le dit, il cesse d’être le Bien, il devient de la propagande. Le Beau, lui, peut durer toujours: il est sa propre trace. On parle de lui et de ceux qui l’ont servi. Comme quoi le Beau et le Bien sont régis par des lois opposées: le Beau est d’autant plus beau qu’on parle de lui, le Bien est d’autant moins bien qu’il en est question. Bref, un être responsable qui se dévouerait à la cause du Bien ferait un mauvais placement.- Pourtant, le Mal, on en parle !- Ah oui: le Mal est encore plus rentable que le Beau. Ceux qui ont investi dans le Mal ont fait le meilleur placement. Les noms des bienfaiteurs de votre époque sont oubliés depuis longtemps, quand ceux de Staline ou de Mussolini ont à nos oreilles des consonances familières.”


“Comment oublier le monde? Peut-on chercher le bonheur quand tout parle de destruction? Le monde est jaloux, il vient vous prendre, il vient vous retrouver là où vous êtes, au fond d'un ravin, il fait entendre sa rumeur de peur et de haine, il mêle sa violence à tout ce qui vous entoure, il transforme la lumière, la mer, le vent, même les cris des oiseaux. Le monde est dans votre coeur alors, sa douleur vous réveille de votre rêve et vous découvrez que la terre même où vous avez voulu créer votre royaume vous expulse et vous jette à la mer.”


“Et les adultes surdoués ? Quelle est leur place dans cette société qui vit de bonheur comme un objectif, sinon comme un droit ? Leur esprit critique, leur soif d'absolu, leur façon de penser, leur regard sur le monde leur donnent-ils la moindre chance d'accéder au bonheur ? Là encore les adultes surdoués continuent d'être différents qualitativement et quantitativement. Leurs traits de caractère leur font envisager cette notion d'une façon toute particulière. Qu'il soient heureux ou malheureux, ils le sont toujours à leur manière. ("L'adulte surdoué : Apprendre à faire simple quand on est compliqué", p163)”