“Chanson d’automneLes sanglots longsDes violons De l’automneBlessent mon coeur D’une langueur Monotone.Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure,Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ;Et je m’en vaisAu vent mauvais Qui m’emporteDeçà, delà,Pareil à la Feuille morte.”

Paul Verlaine

Paul Verlaine - “Chanson d’automneLes sanglots longsDes...” 1

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“O mon pays/ je t'aime comme un être de chair/ et je sais ta souffrance et je vois ta misère/ et me demande la rage au coeur/ quelle main a tracé sur le registre des nations/ une petite étoile à coté de ton nom”

Anthony Phelps
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“—Je porte dans mon coeur des villes innombrables et des déserts illimités. Et le mal, le mal et la mort, étendus sur cette immensité, la couvrent comme la nuit couvre la terre. Je suis à moi seul un univers de pensées mauvaises.Il parlait ainsi parce que le désir de la femme était en lui.”

Anatole France
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“J’ai toujours imaginé que la franchise et un certain amour de la vérité faisaient partie du fondement même de mon caractère. Or me voici impliqué dans une relation qui fait du mensonge, de la ruse et de la dissimulation des nécessités presque quotidiennes et à ma grande surprise, je découvre que je ne suis pas si mauvais que ça”

Hjalmar Söderberg
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“Sonnet VIIIJe vis, je meurs : je me brûle et me noie,J’ai chaud extrême en endurant froidure ;La vie m’est et trop molle et trop dure,J’ai grands ennuis entremêlés de joie.Tout en un coup je ris et je larmoie,Et en plaisir maint grief tourment j’endure,Mon bien s’en va, et à jamais il dure,Tout en un coup je sèche et je verdoie.Ainsi Amour inconstamment me mèneEt, quand je pense avoir plus de douleur,Sans y penser je me trouve hors de peine.Puis, quand je crois ma joie être certaine,Et être en haut de mon désiré heur,Il me remet en mon premier malheur.”

Louise Labé
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“Tant que mes jambes me permettent de fuir, tant que mes bras me permettent de combattre, tant que l'expérience que j'ai du monde me permet de savoir ce que je peux craindre ou désirer, nulle crainte : je puis agir. Mais lorsque le monde des hommes me contraint à observer ses lois, lorsque mon désir brise son front contre le monde des interdits, lorsque mes mains et mes jambes se trouvent emprisonnées dans les fers implacables des préjugés et des cultures, alors je frissonne, je gémis et je pleure. Espace, je t'ai perdu et je rentre en moi-même. Je m'enferme au faite de mon clocher où, la tête dans les nuages, je fabrique l'art, la science et la folie.”

Henri Laborit
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