“Sonnez, grelots; sonnez, clochettes; sonnez, cloches!Car mon rêve impossible a pris corps et je l’aiEntre mes bras pressé : le Bonheur, cet ailéVoyageur qui de l’Homme évite les approches,- Sonnez grelots; sonnez, clochettes, sonnez, cloches!Le Bonheur a marché côte à côte avec moi;Mais la FATALITÉ ne connaît point de trêve :Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve,Et le remords est dans l’amour : telle est la loi.- Le Bonheur a marché côte à côte avec moi.”
“Sève qui monte et fleur qui pousse,Ton enfance est une charmille :Laisse errer mes doigts dans la mousseOù le bouton de rose brille.”
“On veut gagner de l'argent pour vivre heureux et tout l'effort et le meilleur d'une vie se concentrent pour le gain de cet argent. le bonheur est oublié, le moyen pris pour la fin.”
“- Eh bien, monsieur le naturaliste, demanda le Canadien d’un ton légèrement goguenard, et cette Méditerranée?- Nous flottons à sa surface, ami Ned.- Hein! Fit Conseil, cette nuit même?...- Oui, cette nuit même, en quelques minutes, nous avons franchi cet isthme infranchissable.- Je n’en crois rien, répondit le Canadien.- Et vous avez tort, maître Land, repris-je. Cette côte basse qui s’arrondit vers le sud est la côte égyptienne.- À d’autres, monsieur, répliqua l’entêté Canadien.”
“Ariette IIIIl pleure dans mon coeurComme il pleut sur la ville ;Quelle est cette langueurQui pénètre mon coeur ?Ô bruit doux de la pluiePar terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie,Ô le chant de la pluie !Il pleure sans raisonDans ce coeur qui s'écoeure.Quoi ! nulle trahison ?Ce deuil est sans raison.C'est bien la pire peineDe ne savoir pourquoiSans amour et sans haineMon coeur a tant de peine !”
“L’amour est de toutes les passions la plus forte, parce qu’elle attaque à la fois la tête, le cœur et le corps.”
“C'est souvent lorsqu'elle est le plus désagréable à entendre qu'une vérité est le plus utile à dire, et lorsqu'elle risque de rencontrer l'opposition la plus vive. Mais il y a souvent péril à ne point souffler dans le sens du vent.”