“[Sire,] je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse."En répondant Napoléon qui lui demanda pourquoi sa théorie de l'univers ne indique pas Dieux.”
“Je l'aimais beaucoup. On ne peut pas dire cela à son amoureux. Dommage. De ma part, l'aimer beaucoup, c'était beaucoup. Il me rendait heureuse. J'étais toujours joyeuse de le voir. J'avais pour lui de l'amitié, de la tendresse. Quand il n'était pas là, il ne me manquait pas. Telle était l'équation de mon sentiment pour lui et je trouvais cette histoire merveilleuse. C'est pourquoi je redoutais des déclarations qui eussent exigés une réponse ou, pire, une réciprocité.”
“Pourquoi, s’écria-t-elle tout-à-coup, rester seule dans cette horrible solitude ? pourquoi ne pas suivre mon amant ? la guerre, les combats ne sauraient m’effrayer ; ce qui m’épouvante, ce sont les lieux où il n’est pas. Vivre ou mourir avec lui !... et peut-être pourrai-je même, aux dépens de ma vie, sauver la sienne. Attends Login, attends, ta Lise vole sur tes pas. » Déjà Lise s’élançait vers lui ; mais l’image de sa mère, de sa mère pauvre, souffrante, abandonnée, se présente à elle, et l’arrête. Elle soupire, tourne ses regards vers la cabane, et s’y traîne en silence.”
“Petite, je n'ai jamais eu conscience d'être soutenue, car j'ignorais l'impression que cela faisait de ne pas l'être.”
“Pourquoi donc comme avocat aurais-je besoin de lire Montesquieu? Je vous le demande, monsieur le chroniqueur. Parce que, bougre de connard, il y a dans les Lettres persanes cette intelligence du coeur qu'il n'y a pas dans le Code. Les Lettres ne feront pas de vous un meilleur avocat, mais assurément un meilleur homme. Ce n'est pas rien.”
“Je n'ai envie de rien, je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas dormir, je ne veux pas rester éveillée. Je n'ai pas faim. Je ne veux pas être seule, je ne veux voir personne. J'ai l'impression d'être en sursis. Je suis juste complètement défoncée. La vérité se fait jour avec lenteur et me laisse vide... A... même A... ce que je m'en fiche.”