“Est-ce en exemple que tu te proposes?Peut-on se remplir comme les roses,en multipliant sa subtile matièrequ'on avait faite pour ne rien faire?Car ce n'est pas travailler que d'êtreune rose, dirait-on.Dieu, en regardant par la fenêtre,fait la maison.”
In this quote by Rainer Maria Rilke, the speaker muses on the idea of being an example to others, and questions whether one can simply exist, like a rose, and still fulfill their purpose. The speaker reflects on the notion of productivity and work, suggesting that simply being, like a rose, is not enough. The comparison of human existence to that of a rose is thought-provoking, inviting readers to consider the essence of their own purpose and actions. Ultimately, the quote alludes to a deeper contemplation of God's role in creating and shaping our lives, suggesting that divine intervention is what truly builds our "house".
Rilke's contemplation on the nature of work and existence, using the metaphor of a rose, remains relevant in today's society where the concept of productivity and busyness often overshadow the value of simply "being". In a world driven by constant activity and the pursuit of success, Rilke's words serve as a reminder to appreciate the beauty in stillness and to find fulfillment in simply existing.
In this excerpt from the poetry of Rainer Maria Rilke, the speaker questions the idea of being able to simply exist and flourish like a rose, without the need for labor or effort. The contemplative tone invites readers to reflect on the nature of creation and the role of divine intervention in the process.
Reflecting on this quote by Rainer Maria Rilke, consider the following questions:
“La rose complèteJ’ai une telle conscience de tonêtre, rose complète,que mon consentement te confondavec mon cœur en fête.Je te respire comme si tu étais,rose, toute la vie,et je me sens l’ami parfaitd’une telle amie.”
“Dis-moi, rose, d'où vientqu'en toi-même enclose,ta lente essence imposeà cet espace en prosetous ces transports aérien?Combien de fois cet airprétend que les choses le trouent,ou, avec une moue,il se montre amer.Tandis qu'autour de ta chair,rose, il fait la roue.”
“Tout ce qui nous émeut, tu le partages.Mais ce qui t'arrive, nous l'ignorons.Il faudrait être cent papillonspour lire toutes tes pages.Il y en a d'entre vous qui sont comme des dictionnaires;ceux qui les cueillentont envie de faire relier toutes ces feuilles.Moi, j'aime les roses épistolaires.”
“Ne parlons pas de toi. Tu es ineffableselon ta nature.D'autres fleurs ornent la tableque tu transfigures.On te met dans un simple vase -,voici que tout change:c'est peut-être la même phrase,mais chantée par un ange.”
“C'est toi qui prépares en toiplus que toi, ton ultime essence.Ce qui sort de toi, ton ultime essence.Ce qui sort de toi, ce troublant émoi,c'est ta danse.Chaque pétale consentet fait dans le ventquelques pas odorantsinvisibles.Ô musiques des yeux,toute entourée d'eux,tu deviens au milieuintangible.”
“La solitude qui enveloppe les oeuvres d'art est infinie, etil n'estrien qui permette de moins les atteindre que la critique. Seul l'amour peut les appréhender, les saisir et faire preuve de justesse à leur endroit:”