“Rose, toute ardente et pourtant claire,que l'on devrait nommer reliquairede Sainte-Rose ..., rose qui distribuecette troublante odeur de sainte nue.Rose plus jamais tentée, déconcertantede son interne paix; ultime amante,si loin d'Ève, de sa première alerte -,rose qui infiniment possède la perte.”
“La rose complèteJ’ai une telle conscience de tonêtre, rose complète,que mon consentement te confondavec mon cœur en fête.Je te respire comme si tu étais,rose, toute la vie,et je me sens l’ami parfaitd’une telle amie.”
“Je te vois, rose, livre entrebâillé,qui contient tant de pagesde bonheur détailléqu'on ne lira jamais. Livre-mage,qui s'ouvre au vent et qui peut être lules yeux fermés ...,dont les papillons sortent confusd'avoir eu les mêmes idées.”
“Tout ce qui nous émeut, tu le partages.Mais ce qui t'arrive, nous l'ignorons.Il faudrait être cent papillonspour lire toutes tes pages.Il y en a d'entre vous qui sont comme des dictionnaires;ceux qui les cueillentont envie de faire relier toutes ces feuilles.Moi, j'aime les roses épistolaires.”
“C'est toi qui prépares en toiplus que toi, ton ultime essence.Ce qui sort de toi, ton ultime essence.Ce qui sort de toi, ce troublant émoi,c'est ta danse.Chaque pétale consentet fait dans le ventquelques pas odorantsinvisibles.Ô musiques des yeux,toute entourée d'eux,tu deviens au milieuintangible.”
“La solitude qui enveloppe les oeuvres d'art est infinie, etil n'estrien qui permette de moins les atteindre que la critique. Seul l'amour peut les appréhender, les saisir et faire preuve de justesse à leur endroit:”
“Une rose seule, c'est toutes les roseset celle-ci: l'irremplaçable,le parfait, le souple vocableencadré par le texte des choses.Comment jamais dire sans ellece que furent nos espérances,et les tendres intermittences,dans la partance continuelle.”