“Seule, ô abondante fleur,tu crées ton propre espace;tu te mires dans und glaced'odeur.Ton parfum entoure comme d'autres pétaleston innombrable calice.Je te retiens, tu t'étales,prodigieuse actrice.”
“De ton rêve trop plein,fleur en dedans nombreuse,mouillée comme une pleureuse,tu te penches sur le matin.Tes douces forces qui dorment,dans un désir incertain,développent ces tendres formesentre joues et seins.”
“Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle!Tu te fondais à lui comme une neige au feu”
“Tu agonises parce que tu as tout recouvert, tes émotions, tes problèmes, ton histoire. Tu ne sais pas qui tu es, donc tu ne te construit pas à partir de toi”
“Tu te plais à me voir, sombre et désespéré, / Errer dans mon amour comme en un cimetière!”
“Parfois, tu rêves que le sommeil est une morte lente qui te gagne, une anestésie douce et terrible à la fois, une nécrose heureuse : le froid monte le long de tes jambes, le long de tes bras, monte lentement, t'engourdit, t'annihile.Ton orteil est une montagne lointaine, ta jambe un fleuve, ta joue est ton oreiller, tu loges tout entier dans ton pouce, tu fonds, tu coules comme du sable, comme du mercure.”