“Tout ce qui nous émeut, tu le partages.Mais ce qui t'arrive, nous l'ignorons.Il faudrait être cent papillonspour lire toutes tes pages.Il y en a d'entre vous qui sont comme des dictionnaires;ceux qui les cueillentont envie de faire relier toutes ces feuilles.Moi, j'aime les roses épistolaires.”

Rainer Maria Rilke

Explore This Quote Further

Quote by Rainer Maria Rilke: “Tout ce qui nous émeut, tu le partages.Mais ce q… - Image 1

Similar quotes

“C'est toi qui prépares en toiplus que toi, ton ultime essence.Ce qui sort de toi, ton ultime essence.Ce qui sort de toi, ce troublant émoi,c'est ta danse.Chaque pétale consentet fait dans le ventquelques pas odorantsinvisibles.Ô musiques des yeux,toute entourée d'eux,tu deviens au milieuintangible.”


“Si nous étions lucides, instantanément l'horreur de ce qui nous entoure nous laisserait stupides. On ne saurait être parfaitement lucide et déambuler dans les rues de nos cités modernes sans en être affecté de façon ou d'autre. Ce qui ne signifie pas que nous devrions avoir envie de les reconstruire, nos cités, de les faire un peu moins laides - mais de les planter là, de filer pour ne plus revenir, oui. De tout flanquer en l'air, de plaquer le boulot, d'envoyer paître les obligations, le percepteur, les lois et tout ce qui s'ensuit. Un être humain parfaitement éveillé, croyez-vous qu'il se conduirait en cinglé, comme c'est le cas, comme on le lui demande, à chaque instant de la journée ?”


“Je te vois, rose, livre entrebâillé,qui contient tant de pagesde bonheur détailléqu'on ne lira jamais. Livre-mage,qui s'ouvre au vent et qui peut être lules yeux fermés ...,dont les papillons sortent confusd'avoir eu les mêmes idées.”


“Contre qui, rose,avez-vous adoptéces épines?Votre joie trop finevous a-t-elle forcéede devenir cette chosearmée?Mais de qui vous protègecette arme exagérée?Combien d’ennemis vous ai-jeenlevésqui ne la craignaient point?Au contraire, d’été en automne,vous blessez les soinsqu’on vous donne.”


“Nous sommes en avant tout à fait comme des nostalgies. C'est au loin, dans des arrière-plans éclatants, qu'ont lieu nos épanouissements. C'est là que sont mouvement et volonté. C'est là que se situent les histoires dont nous sommes des titres obscurs. C'est là qu'ont lieu nos accords, nos adieux, consolation et deuil. C'est là que nous sommes, alors qu'au premier plan nous allons et venons.”


“La solitude qui enveloppe les oeuvres d'art est infinie, etil n'estrien qui permette de moins les atteindre que la critique. Seul l'amour peut les appréhender, les saisir et faire preuve de justesse à leur endroit:”