“Kitaplar bize ne tür eşekler ve aptallar olduğumuzu hatırlatmak içindir. Kitaplar, tören alayı büyük bir gürültü içinde caddede ilerlerken, Sezar'ın kulağına 'Unutma, Sezar, sen de ölümlüsün' diyen pretoryen muhafızlarıdır.”

Ray Bradbury

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“Bir evi ahşapsız ve çivisiz inşa edemezsin. Eğer bir evin yapılmasını istemiyorsan ahşap ve çivileri sakla. Eğer politik bakımdan mutsuz bir adam istemiyorsan, kaygılandıracak bir soruda ona iki bakış açısı verme, birini ver. Daha da iyisi hiç verme. Bırak savaş gibi bir şeyin var olduğunu unutsun. Eğer Devlet yetersizse, havaleliyse ve vergi delisiyse, insanların Devlet üzerine endişelenmesindense bırakböyle olsun. Huzur, Montag. Onlara yarışmalar düzenle, en popüler şarkıların sözlerini, devletlerin başkentlerini veya Iowa'da geçen yıl ne kadar mısır yetiştirildiğini bilerek kazansınlar. Onları patlamalarına neden olmayacak bilgilerle doldur, öyle lanet olası olaylarla tıka basa yap ki, kendilerini bilgileriyle gerçekten zeki hissetsinler. Sonra düşündüklerini hissedecekler, hiç kımıldamadan hareket ettikleri hissine kapılacaklar ve mutlu olacaklar, çünkü bu tür olaylar değişmezler. Olayların bağlantılarını kurmaları için onlara felsefe ve sosyoloji gibi kaypak şeyler verme. O zaman melankolik olurlar. Bugünlerde birçok adamın yapabildiği gibi, TV duvarını ayırıp tekrar birleştiren kişi, insanı kaba, hayvansı hissettirmeden ölçülüp biçilemeyecek olan evreni ölçüp biçmeye çalışan kişiden daha mutludur. Biliyorum, ben denedim, cehenneme kadar yolu var. Sen kulüplerini ve partilerini, akrobatlarını ve sihirbazlarını, gözüpek adamlarını, jet arabalarını, motosiklet helikopterlerini, seks ve eroini, otomatik refleksle yapılacak her şeyi getir onlara.”


“Hiç de anayasanın dediği gibi kisme eşit ve özgür doğmamıştır,herkes eşit yapılır. Her insan bir diğerinin sureti olunca herkes mutlu olur,ortada çekinilecek korkulacak,herkesin kendisini yargılamasına yol açacak dağlar yoktur.”


“les livres ne racontent rien. Rien que tu puisse croire ou enseigner aux autre. Si ce sont des romans, ils parlent d'êtres qui n'existent pas, de produits de l'imagination. Dans le cas contraire, c'est encore pire. Chaque professeur traite l'autre d'idiot. Chaque philosophe essaie de brailler plus fort que son adversaire. Ils galopent tous dans tous les sens, obscurcissant les étoiles, éteignant le soleil. On en sort complètement perdu.”


“Nous sommes les joyeux drilles, les boute-en-train, toi, moi et les autres. Nous faisons front contre la marée de ceux qui veulent plonger le monde dans la désolation en suscitant le conflit entre la théorie et la pensée. Nous avons les doigts accrochés au parapet. Tenons bon. Ne laissons pas le torrent de la mélancolie et de la triste philosophie noyer notre monde. Nous comptons sur toi. Je ne crois pas que tu te rendes compte de ton importance, de notre importance pour protéger l'optimisme de notre monde actuel.”


“autrefois, il y avait des galeries aux maisons. Et quelque-fois, les gens restaient assis, tard dans la nuit, bavardant s'ils en avaient envie, se balançant dans leurs fauteuils, silencieux s'ils n'éprouvaient pas le besoin de parler. parfois, ils restaient là, tranquillement, à réfléchir à ruminer. Mon oncle dit que les architectes ont supprimé les galeries pour des raisons d'esthétique. Mais mon oncle dit que c'est un prétexte, rien de plus; la véritable raison, cachée en dessous, c'est qu'on ne voulait pas voir des gens passer des heures assis à ne rien faire, à se balancer, à discuter; c'était une forme détestable de vie en commun. Les gens parlaient trop. Et ils avaient le temps de penser. Alors on a détruit les galeries. Et les jardins, aussi. Il ne reste presque plus de jardins...Et voyez les mobiliers. Plus de rocking-chairs. Ils sont trop confortables. Il faut obliger les gens à courir, à prendre de l'exercise.”


“Augmentez la dose de sports pour chacun, développez l'esprit d'équipe, de compétition, et le besoin de penser est éliminé, non ? Organiser, organisez, super-organisez des super-super-sports. Multipliez les bandes dessinées, les films; l'esprit a de moins en moins d'appétits. L'impatience, les autos-trades sillonnées de foules qui sont ici, là, partout, nulle part. Les réfugiés du volant. Les villes se transforment en auberges routières; les hommes se déplacent comme des nomades suivant les phases de la lune, couchant ce soir dans la chambre où tu dormais à midi et moi la veille. (1re partie)On vit dans l'immédiat. Seul compte le boulot et après le travail l'embarras du choix en fait de distractions. Pourquoi apprendre quoi que ce soit sinon à presser les boutons, brancher des commutateurs, serrer des vis et des écrous ?Nous n'avons pas besoin qu'on nous laisse tranquilles. Nous avons besoin d'être sérieusement tracassés de temps à autre. Il y a combien de temps que tu n'as pas été tracassée sérieusement ? Pour une raison importante je veux dire, une raison valable ?- Tu dois bien comprendre que notre civilisation est si vaste que nous ne pouvons nous permettre d'inquiéter ou de déranger nos minorités. Pose-toi la question toi-même. Que recherchons-nous, par-dessus tout, dans ce pays ? Les gens veulent être heureux, d'accord ? Ne l'as-tu pas entendu répéter toute la vie ? Je veux être heureux, déclare chacun. Eh bien, sont-ils heureux ? Ne veillons-nous pas à ce qu'ils soient toujours en mouvement, toujours distraits ? Nous ne vivons que pour ça, c'est bien ton avis ? Pour le plaisir, pour l'excitation. Et tu dois admettre que notre civilisation fournit l'un et l'autre à satiété.Si le gouvernement est inefficace, tyrannique, vous écrase d'impôts, peu importe tant que les gens n'en savent rien. La paix, Montag. Instituer des concours dont les prix supposent la mémoire des paroles de chansons à la mode, des noms de capitales d'État ou du nombre de quintaux de maïs récoltés dans l'Iowa l'année précédente. Gavez les hommes de données inoffensives, incombustibles, qu'ils se sentent bourrés de "faits" à éclater, renseignés sur tout. Ensuite, ils s'imagineront qu'ils pensent, ils auront le sentiment du mouvement, tout en piétinant. Et ils seront heureux, parce que les connaissances de ce genre sont immuables. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie à quoi confronter leur expérience. C'est la source de tous les tourments. Tout homme capable de démonter un écran mural de télévision et de le remonter et, de nos jours ils le sont à peu près tous, est bien plus heureux que celui qui essais de mesurer, d'étalonner, de mettre en équations l'univers ce qui ne peut se faire sans que l'homme prenne conscience de son infériorité et de sa solitude.Nous sommes les joyeux drilles, les boute-en-train, toi, moi et les autres. Nous faisons front contre la marée de ceux qui veulent plonger le monde dans la désolation en suscitant le conflit entre la théorie et la pensée. Nous avons les doigts accrochés au parapet. Tenons bon. Ne laissons pas le torrent de la mélancolie et de la triste philosophie noyer notre monde. Nous comptons sur toi. Je ne crois pas que tu te rendes compte de ton importance, de notre importance pour protéger l'optimisme de notre monde actuel.”