“Eh bien, je crois que si certaines personnes écrivent les histoires, d'autres les vivent.”
“C'est une longue histoire, je crois. (...) Je désirais la lui raconter sans détours, mais je ne la voyais pas ainsi. Les histoires sont toujours pleines de détours.”
“Quant à moi, maintenant, j'ai fermé mon âme. Je ne dis plus à personne ce que je crois, ce que je pense et ce que j'aime. Me sachant condamné à l'horrible solitude, je regarde les choses, sans jamais émettre mon avis. Que m'importent les opinions, les querelles, les plaisirs, les croyances ! Ne pouvant rien partager avec personne, je me suis désintéressé de tout. Ma pensée, invisible, demeure inexplorée. J'ai des phrases banales pour répondre aux interrogations de chaque jour, et un sourire qui dit "oui", quand je ne veux même pas prendre la peine de parler.”
“Les cygnes chantent avant de mourir. Certaines personnes feraient bien de mourir avant de chanter.”
“J'aimais que les gens écrivent sur les murs, sur les maisons, sur les trottoirs, dans la rue, partout. De toute façon, j'aimais les mots.”
“Je porte une histoire en moi, depuis des années Jeanne, une bien belle histoire je crois. Mais j'ai du mal, si vous saviez, tant de mal à la sortir de ma tête. Alors les accents viennent à mon secours. Tout comme ils sont venus vous aider Jeanne. -Je ne comprends pas. -Une histoire qu'on arrive pas à raconter ressemble à un amour qu'on ose pas s'avouer...-Monsieur, les accents, au fond à quoi servent-ils?-Ils nous réveillent Jeanne, ils vont chercher en nous ce que nous avons de plus fort. Ils accentuent nos vies comme leur nom l'indique, ils accentuent.”